Samedi 24 septembre 2022 à 6h20, deux frères âgés respectivement de 74 et 76 ans, roulant en 4×4 attelé d’une remorque sur la A47 au niveau de Rive-de-Gier, ont été sérieusement agressés par deux racailles.
Une voiture conduite par deux jeunes d’une vingtaine d’années, qui suivait le 4×4, l’a doublé en faisant signe au chauffeur de se garer sur le côté de la A47 tout en lui faisant une queue de poisson. Croyant avoir à faire à la police, le chauffeur du 4×4 a pensé à une anomalie de son attelage qui lui est déjà arrivé par le passé.
Mais très vite, le passager de la voiture des jeunes voyous sort avec une clé démonte-roue d’environ 25 cm et s’adresse au passager du 4×4 frappant à la vitre lui demandant 150€, pendant que le second voyou s’adresse au conducteur du 4×4.
Qu’il faille accompagner, former les personnes au RSA, les demandeurs d’emploi et lutter contre la fraude, c’est juste du bon sens, nous sommes tous d’accord avec ça et d’ailleurs, c’est déjà la loi. Donc il faudrait commencer par appliquer la loi et arrêter de mentir aux Français. La majorité des bénéficiaires du RSA ne sont pas des fraudeurs ou des fainéants ! Le problème est structurel !
Le président du conseil départemental de l’Ardèche indique être en accord avec la volonté du gouvernement et mettra en place en Ardèche le conditionnement du RSA à l’exercice d’une activité. Il va obliger les Ardéchois en difficulté à un mi-temps à 5 euros de l’heure et il indique que les personnes qui joueront le jeu se verront attribuer une prime… Quelle aberration ! Donc une personne au RSA qui travaille à mi-temps gagnera quasiment autant qu’une personne qui travaille à plein temps payée au SMIC. Est-ce juste ?
C’est par ces mots que la métropole Grenobloise définit ses actions dans l’espace public et se revendique. Quel scandale ! Pas un jour sans qu’un fait grave de délinquance ou de criminalité ne se produise dans la ville et dans la métropole.
Ce sont désormais les conductrices et conducteurs des bus et trams du réseau MTag qui expriment leur ras-le-bol et leur colère. Les agressions verbales sont permanentes, les incivilités, parfois graves, sont quotidiennes. Les femmes et les hommes en charge de la conduite de ces transports en commun n’en peuvent plus et en appellent aux élus.
Leur métier devient un enfer. Peu valorisé, mal rémunéré, peu considéré et soumis aux comportements inadmissibles des hordes de sauvages qui n’ont aucun respect pour qui que ce soit et encore moins pour les agents des services publics. C’est insupportable.
Le service pédiatrique du centre hospitalier de Montluçon (Allier) fermera probablement au mois de novembre. Par conséquent, plus aucune pédiatrie ne se trouvera dans un périmètre de 100 km autour de Montluçon ; un bassin de 150.000 habitants est laissé pour compte dans l’indifférence totale de nos dirigeants politiques : ni François Braun, ministre de la santé et de la… prévention (et qui n’a rien prévu), ni Laurent Wauquiez, président de l’autoproclamée « Région la mieux gérée de France », n’a daigné prendre le problème au sérieux. Ce dernier a même rejeté en mars dernier la demande par le groupe Rassemblement National de créer un service d’endométriose à Clermont-Ferrand (le plus proche étant celui de Lyon !) ou refusé de prendre au sérieux la fermeture des services d’urgence dans notre région.
Les problèmes au centre hospitalier de Montluçon sont pourtant connus : les conditions de travail du personnel sont extrêmement difficiles et le territoire environnant manque d’attractivité. Aucun pédiatre n’a donc envie de s’y installer.
Par ce communiqué, le Rassemblement National exprime ici son profond dégoût pour le gouvernement et pour son indifférence quant au sort de dizaines de milliers de familles laissées pour compte dans ces déserts médicaux. Le RN saisira tous les moyens à sa disposition pour permettre à la fois le sauvetage du service pédiatrique susmentionné ainsi que son fonctionnement dans de meilleures conditions.
Andréa KOTARAC (président du groupe RNL à la Région)
Jorys BOVET (Député de la 2e circonscription de l’Allier)
Quentin JULIEN (Délégué départemental du RNL de l’Allier)
Question orale présentée par Brice Bernard – 30 juin 2022
La région Auvergne-Rhône-Alpes est la première région industrielle de France. Mais jusqu’à quand Monsieur le président ?
Il existe plus de 480.000 emplois dans ce secteur. Ils sont sans cesse mis en péril par des pays stratèges, à l’économie offensive quand notre gouvernement et l’Union Européenne restent spectateurs de l’hécatombe.
Notre question précédente portait sur la défense de Ferropem, et de ses 226 salariés en Savoie ; aujourd’hui elle porte sur Photowatt, et de ses 215 salariés en Isère.
EDF souhaite installer 22.000 panneaux photovoltaïques sur le site de la centrale nucléaire de Superphénix à Creys-Malville et permettre la transformation du site du nucléaire au solaire. L’aubaine aurait été de faire appel à l’entreprise qui fabrique des panneaux solaires sur Bourgoin-Jallieu, à quelques kilomètres du lieu d’installation, donc Photowatt. Il y a là un bon sens économique mais également écologique.
Le 31 mai dernier, les urgences de l’hôpital de Montluçon étaient fermées par manque de moyens. Tous les patients ont été réorientés vers le 15, lui-même débordé. Là-bas, selon les représentants du personnel, près de 22 médecins sont nécessaires, mais il n’y en a que 3,5. Montluçon est le symbole d’un système de santé à bout de souffle, dont les victimes sont souvent nos habitants déjà heurtés par une désertification médicale accrue de ces territoires de plus en plus abandonnés.
Malheureusement, Montluçon n’est pas le seul dans cette situation. Selon le SAMU, tous les départements sont touchés. Il y a 2 hôpitaux en difficulté dans l’Allier, dont un en fermeture partielle, 3 dans le Rhône, 4 en Isère et un en Savoie. Près de 120 hôpitaux sur le territoire national refusent des patients par manque de moyens.
En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 30 juin 2022, Marie Dauchy est intervenue sur le projet régional des mobilités dans la décennie à venir :
Monsieur le président, chers collègues.
Ce rapport que vous nous soumettez aujourd’hui, comporte deux points.
Le premier traite des mesures à mettre en œuvre pour permettre l’attribution directe du contrat d’exploitation du service public régional de voyageurs, à la SNCF, pour une dizaine d’années.
Nous ne voyons évidemment aucun souci à ce que la SNCF transporte des voyageurs sur les lignes TER de notre région, et cela le plus longtemps possible. C’est même ce qui nous semble le plus naturel.
Mais il faut préciser que si nous nous retrouvons à devoir nous prononcer sur ce rapport, pour permettre ce qui devrait aller de soi, c’est qu’une mauvaise décision a été prise en amont.
Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes du 30 juin 2022 : Marie Dauchy a défendu la cause animal :
Monsieur le président, chers collègues,
Le dossier présenté aujourd’hui sur le bien-être animal est une grande première pour notre région puisque de toute la mandature précédente, nous n’avons jamais eu à traiter de ce sujet qui préoccupe selon l’Ifop, 86% des Français.
Nous accueillons donc ce rapport avec une grande satisfaction puisque comme vous le savez au rassemblement national, nous aimons et défendons beaucoup les animaux. Pour preuve, nous avons élaboré un manifeste qui leur est exclusivement dédié, et proposait entre autres, une reconnaissance constitutionnelle et un nouveau statut civil pour les animaux.
Concernant les vétérinaires, il est vrai qu’il en manque sur notre territoire et plus particulièrement dans certaines zones rurales mais avant de vouloir embaucher des vétérinaires, faudrait-il déjà que nous en ayons assez qui sortent de l’école…
Intervention d’Alexandre Moulin-Comte – 29 juin 2022
Rapport n° 6743
Le 29 juin 2022, en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Alexandre Moulin-Comte a critiqué le rapport sur l’administration générale de l’Exécutif de Laurent Wauquiez :
Monsieur le président, chers collègues,
Sur la question de la création d’un médiateur régional, nous approuvons l’initiative. Elle devrait permettre à la région de régler directement un certain nombre de litiges sans encombrer nos tribunaux et de gagner en rapidité dans le traitement de ces litiges.
Là où nous avons un problème c’est sur le choix de la personne qui a été retenue. Sans mettre en cause les qualités de l’élu expérimenté qui a été choisi, vous n’avez pas choisi une personnalité neutre, mais un élu proche de votre majorité, proche de Charles Pasqua et du Président Sarkozy, directeur de campagne du Président Chirac et ancien député UMP. Je m’étonne que pour occuper un tel poste de conciliateur vous n’ayez pas trouvé un juriste ou un ancien haut-fonctionnaire susceptible d’exercer cette mission dans un esprit d’absolue neutralité. Sur le plan politique, je rappelle également que l’élu choisi était engagé ouvertement contre notre mouvement. Vous comprendrez donc que nous avons de fortes réserves sur votre choix.
Intervention d’Alexandre Moulin-Comte – 29 juin 2022
Rapport n° 6742
En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 29 juin 2022, Alexandre Moulin-Comte a évalué le rapport de la Chambre régionale des comptes régionale sur la gestion par la Région en 2016 des Parcs Naturels Régionaux :
Monsieur le président, chers collègues,
Ce rapport de la CRC valide les orientations qui ont été données ces dernières années dans la gestion des PNR, et particulièrement les niveaux d’investissement croissants qui ont été réalisés par la Région.
A l’occasion de ce rapport, j’en profite pour souligner la difficulté qu’ont un certain nombre d’élus locaux, particulièrement les maires, à bien cerner les compétences, le périmètre et l’utilité de ces parcs naturels régionaux. Il y a réel problème de communication à ce niveau. A l’occasion du renouvellement de la Charte du Parc naturel régional de Chartreuse, l’ensemble des communes concernées ont été sollicitées pour délibérer en conseil municipal préalablement à l’adoption de cette nouvelle charte par la Région. Un certain nombre d’élus, pour qui le parc régional reste quelque chose de mal défini dont ils ne perçoivent pas vraiment l’utilité ont fait valider ce renouvellement via une délibération purement formelle, reprenant le modèle qui leur avait été envoyé, sans véritablement saisir les enjeux et l’utilité de ce renouvellement et sans être en mesure de l’expliquer à leurs conseillers municipaux. Certains mêmes étaient tentés de ne pas approuver le renouvellement, n’en comprenant pas les tenants et les aboutissants, mais l’ont au final fait pour ne pas entraver la procédure et passer, excusez-moi du terme, pour des casse-pieds.
Nous vous invitons donc à accentuer vos efforts de communication et de pédagogie à destination des élus locaux sur ce sujet et nous prenons acte du rapport présenté.