Cigarette électronique : juste un sursis

Communiqué de Bruno Gollnisch, Député européen et conseiller régional – 18 décembre 2013

Bruno-Gollnisch-ptA quelques mois des élections européennes, trilogues et négociations s’accélèrent à Bruxelles, pour boucler certains dossiers avant la fin de la mandature, voire avant la présidence grecque du conseil des ministres européens. Et pour certains, accélérer signifie bâcler. C’est le cas de la directive « Tabac ».

Le « compromis » obtenu sur les cigarettes électroniques, n’en est pas un : ce n’est qu’un sursis et ce produit pourrait disparaître définitivement à bref délai, sur simple acte délégué de la Commission. Rien que classer la cigarette électronique comme produit médical ou produit du tabac, alors qu’elle n’est ni l’un ni l’autre, et de la réglementer sans les habituelles consultations auxquelles se livre la Commission, en dit long.

Compte tenu du succès de la « e-cig », on finit par se demander si Bruxelles ne roule pas pour l’industrie du tabac, et bien sûr les considérables recettes fiscales que cela rapporte, et non pour la santé des consommateurs.

Le périple d’une vice-présidente verte à New-York

le-peuple-pays-reelNous apprenons que la vice-présidente de la Région-Rhône-Alpes, Véronique Moreira (EELV), a fait récemment un déplacement à New-York. Son but : présenter devant une commission des Nations Unis les aides accordées par sa collectivité à Yasuni, une région d’Equateur. Elle en est fière.

Ce qu’elle ne dit pas, c’est que toute cette aide financière (250 000 €) votée en 2011 par la Région a été annulée fin octobre par le Tribunal administratif de Lyon, ceci à la demande de l’organisation de contribuables « Canol ». En effet, l’aide accordée à Yasuni ne relevait pas des compétences de la Région Rhône-Alpes.

Ce qu’elle ne dit pas non plus, c’est qu’elle a fait tout ce déplacement pour un discours d’à peine deux minutes.

Voilà comment, en temps de crise, les élus socialo-écolo-communistes de la Région gaspillent l’argent des contribuables, sans parler de la pollution dégagée par son déplacement (10 000 km aller-retour). Les économies et l’écologie, c’est toujours pour les autres…

La subvention de Rhône-Alpes accordée à YASUNI annulée par le Tribunal Administratif

gaspillageLe Tribunal Administratif de Lyon a annulé une délibération du Conseil régional de Rhône-Alpes octroyant une subvention de 150 000 euros , puis une seconde subvention de 100 000 euros dans le cadre du soutien à la région Yasuni (Equateur). La décision a été rendue deux ans après la demande d’annulation engagée par l’association de contribuables CANOL

YASUNI une région riche en hydrocarbures située dans l’Etat d’Equateur. Ses dirigeants  ont renoncé à exploiter  ces hydrocarbures situés dans des régions au patrimoine naturel important. La région a renoncé à l’exploitation de cette ressource en contrepartie d’une subvention des Nations Unies compensant leur perte d’exploitation. Lire la suite

L’action de la Région Rhône-Alpes en matière de prévention des risques technologiques (avec vidéo)

Intervention de Mireille d’Ornano – 25 octobre 2013

Rapport n° 13.08.636

Monsieur le Président, chers collègues,

Mireille-D'OrnanoLa prévention des risques technologiques revêt, c’est vrai, un caractère majeur dans notre région. Les exemples de catastrophes avérées ne manquent malheureusement pas et comment ne pas se souvenir, entre autres, de la catastrophe de Feyzin dans les couloirs de la chimie, qui fit au petit matin de ce 4 janvier 1966, quelques 18 victimes dont 11 sapeurs pompiers et 77 blessés.

C’est une fuite de propane qui fut à l’origine de l’explosion de deux grosses cuves à l’intérieur de la raffinerie, après que le gaz liquide, enflammé par le passage d’une voiture,  s’est répandu sur la route toute proche. Si des mesures ont été prises depuis, il reste néanmoins d’autres sites qui méritent une attention particulière du fait de leur dangerosité. Nous vous avons déjà alerté sur le stockage des produits de l’usine pyrotechnique de Saint-Jean de Thurigneux dans l’Ain, un site traversé par la RD6 sur laquelle 2000 véhicules transitent journellement. Lire la suite

Constitution d’une société régionale de financement pour les énergies renouvelables (avec vidéos)

Intervention de Sophie Robert – 24 octobre 2013

Rapport n° 13.09.631

Monsieur le Président, mes chers collègues,

sophie-robert-BLOG2Les risques d’un point de vue technique et économique sont maîtrisés ». Cette seule phrase de votre rapport permet de guider notre vote sur ce dossier où vous nous proposez la création d’une société de financement régionale pour les énergies renouvelables. Car votre aveuglement est édifiant. J’irai même jusqu’à dire qu’il ferait rire s’il ne se constituait pas avec les deniers des Rhônalpins qui souffrent de la gabegie payée avec leur argent.

Ainsi la gauche régionale se lance dans entrepreneuriat, financé par le contribuable. Vous prévoyez même ce qu’il adviendra des « dividendes ». Vous décidez donc à votre tour de mettre la main dans la culotte du grand capital !!! S’en est fini de jouir pour vos alliés de l’extrême gauche !

Mais quittez donc notre institution et montez vos sociétés si vous croyez tellement dans ces énergies renouvelables ! L’objectif de notre institution, je vous le rappelle, n’est pas de constituer des sociétés de financement… Notre groupe est même très surpris d’être obligé de vous le rappeler ! Lire la suite

Classement de la réserve naturelle régionale de la Tourbière des Saisies – Beaufortain – Val d’Arly (avec vidéo)

Explication de vote de Mireille d’Ornano – 11 juillet 2013

Monsieur le président, chers collègues,

Mireille-OrnanoA trop vouloir protéger, on finit par tout interdire. Le projet de classement de la Tourbière des Saisies-Beaufortain Val d’Arly en est une criante démonstration.  Il est de surcroît parfaitement injuste. Pourquoi en effet, les pêcheurs seraient-ils empêchés de pratiquer leur loisir favori sur ce territoire et pas les chasseurs, si ce n’est par souci d’obéir, le doigt sur la couture,  à un lobby puissant ?

Ce projet porterait à 13 les réserves naturelles régionales mises pratiquement sous tutelle. Si l’on poursuit à ce rythme, il ne restera bientôt aux citoyens que peu d’espaces naturels dans lesquels ils pourront librement se mouvoir, sans risquer d’être observés, épiés et même sanctionnés, pour peu qu’il se laisse aller à cueillir une fleur des champs ou une chanterelle… Lire la suite

Des Parcs Naturels Régionaux coûteux et à la dérive

Tribune libre parue dans Rhône-Alpes 29 / été 2013, p. 21

Rhone-Alpes - été 2013La France possède le record mondial des échelons administratifs : conseils généraux, conseils régionaux, communes et communautés de communes, districts, syndicats intercommunaux, etc. L’enchevêtrement des collectivités locales (qui se font souvent la guerre) est total, et le chevauchement des compétences compliqué. Le citoyen est incapable de se retrouver dans cet embrouillamini qui lui coûte de plus en plus cher et qui ne lui fournit pas les services qu’il est en droit d’attendre.

Les Parcs Naturels Régionaux (PNR) font partie de ce système. Initialement créés en faveur de la sauvegarde du patrimoine naturel et culturel, ils servent aujourd’hui souvent de « boîtes à sucres » aux élus du pouvoir. Ainsi par exemple, la vice-présidente du PNR des « Monts d’Ardèche » est Sabine BUIS (PS). Elle est également députée et conseiller régional : avec de telles responsabilités, on se demande comment elle peut encore trouver le temps et l’énergie pour s’occuper sérieusement d’un PNR, sans parler du cumul des mandats qu’elle avait pourtant promis vouloir éviter avant les élections. Mais son intérêt semble ailleurs : en tant que vice-présidente du PNR, elle empoche plusieurs centaines d’€ par mois ! Lire la suite

Débat sur la transition énergétique (avec vidéo)

Intervention de Sophie Robert – 30 mai 2013

Comment aller vers l’efficacité énergétique et la sobriété ?
Quels choix en matière d’énergies renouvelables ?
Quelle gouvernance et quels financements de la transition énergétique ?

Monsieur le président, chers collègues,

Sophie-RobertEn étudiant l’ensemble des documents que vous nous avez remis en commission, M. Leclair, j’ai bien relevé et je cite que le « débat national sur la transition énergétique doit être un moment d’échange démocratique et citoyen, ouvert et transparent ». Aussi, c’est bien sincèrement que je veux dire haut et fort : vive l’écologie ! Oui, vive l’écologie ! Parce que, vous l’avez compris, je suis particulièrement sensible à tous les sujets en rapport avec la défense de la vie et de la nature. Et c’est bien dans ma famille politique, au Front National, que j’ai trouvé l’application d’une écologie sincère avec la défense et le respect de la nature qui fait partie de notre patrimoine. Notre principe économique qui veut penser globalement et agir localement répond à la préservation de la flore, de la faune et des paysages et constitue un objectif au cœur de la vision de l’homme que nous défendons, c’est-à-dire un homme maîtrisant les conséquences de son action sur la planète et sur son lieu de vie, respectant le patrimoine légué à travers les âges. Lire la suite

Réchauffement climatique : les dogmes vacillent

Tribune libre parue dans Décisions 51 / Mai 2013

décisions 51Le climat change, c’est incontestable. Mais le dogme selon lequel ce changement serait dû à l’activité humaine l’est beaucoup moins. Ainsi, selon le Forum IWR et le climatologue Blüchel, la respiration des insectes produirait 10 fois plus de CO2 que les activités humaines. Le géologue Veizer de l’Université de Bochum a analysé les isotopes de l’oxygène dans les fossiles, constatant qu’il y a 300 millions d’années, le taux de CO2 était 15 fois supérieur à celui d’aujourd’hui ; pourtant, il faisait un temps glacial. C’est pourquoi le physicien américain Lindzen écrit, lui aussi : « Nous sommes incapables d’attribuer le changement climatique au CO2 ».

Convaincu que l’Apocalypse est proche, l’Exécutif de gauche s’est néanmoins prononcé en Assemblée pour la dépense de sommes astronomiques afin de réduire les émissions de CO2. Ce qui fait le malheur du contribuable, fait le bonheur des lobbys qui s’en mettent plein les poches, tel l’américain Al Gore qui, exploitant la peur des gens avec le réchauffement, a su multiplier son patrimoine par 50.