Débat en commission générale dans le cadre de la démarche régionale de prospective « Rhône-Alpes 21″questions des groupes

par Marie-Christine de PENFENTENYO

L’an dernier, lorsque la spéculation faisait exploser le prix des matières premières, on nous promettait la fin du pétrole au plus tard en 2020. Ce fait, conjugué à la crise économique dont les plus sérieux experts nous assurent qu’elle pourrait durer jusqu’à dix ans, doit nous inciter bien entendu à la prudence.

Cette crise est le résultat de la gestion tant des socialistes que des libéraux puisque les uns comme les autres se sont accordés à donner le primat à l’économie, l’Etat n’étant au mieux qu’une chose encombrante, voire une simple superstructure, comme aurait dit Karl Marx.

Notre économie souffre actuellement, les emplois disparaissent, les entreprises ferment, le tissu économique s’effiloche, les savoir-faire sont délocalisés et s’évanouissent. Lire la suite

Débat en commission générale dans le cadre de la démarche régionale de prospective « Rhône-Alpes 21 »

par Marie FAVRE

Monsieur le Président, vous voilà donc arrivé au terme de cette grande consultation démocratique lancée il y a plus de 18 mois, issue de concertations avec les Rhônalpins qui, je vous cite, « ont élaboré, formulé, imaginé des centaines de pistes d’action pour relever les défis de demain. » Le programme qui en découle est tout simplement idyllique.
Démonstration, s’il en est, de votre démocratie participative d’imprégnation communiste. Lire la suite

Politique régionale de l’énergie

par Charles PERROT

Votre politique régionale de l’énergie, politique régionale socialiste de l’énergie, ou politique régionale de l’énergie socialiste, je ne sais plus que dire, c’est un peu l’illustration de la fable de La Fontaine de La grenouille qui se veut plus grosse que le bœuf.
Avec une vingtaine de millions d’€ engagés par an, elle ne représente pas 1 % du budget régional, mais en revanche que de publicité sur ses prétendus mérites et sur les prétendus mérites de notre éco-région !

À faire tant de bruit pour si peu de choses, on peut se poser la question si ce n’est pas dans le but de souscrire encore une fois à l’idéologie dominante et contenter de façon peut-être plus prosaïque vos alliés Verts qui veulent exister.
Au fond, peu vous importe si la catastrophe climatique annoncée est contestée par un nombre croissant de météorologues. Jouer ainsi sur la peur vous permet de créer une nouvelle génération de bobos pour un parti socialiste en panne d’électeurs et d’idées. Vous parlez de conséquences dramatiques de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, mais dans le même temps vous contribuez vous-mêmes à l’explosion des transports internationaux, par exemple en finançant l’industrie de la chaussure à Dong Nai en Asie plutôt qu’à Romans. C’est l’actualité immédiate et je ne parlerai pas du bilan carbone des transports de M. Bayon. Ce n’est pas un exemple isolé. Ici même, dans les produits des distributeurs automatiques, Hugues Petit l’a rappelé la dernière fois, les noix ne sont pas de Grenoble mais de Bolivie, le miel est du Mexique alors que vous osez installer des ruches devant notre bâtiment… Où est l’économie d’énergie ?

Quant à l’impact prétendu de l’action régionale sur les gaz à effet de serre, il est dérisoire puisque le cabinet EDATER l’a évalué à une réduction de 0,3 % des émissions en Rhône-Alpes, ce qui ne vous empêche nullement d’afficher sans rire un objectif de réduire ces émissions de 20 %. Le même audit souligne l’inefficacité des subventions régionales au développement des énergies renouvelables, effet d’aubaine d’un côté, effet pervers de l’autre.

Pourquoi ?
Effet d’aubaine parce que les gens se seraient équipés très souvent sans l’aide régionale.
Effet pervers car la subvention a empêché les prix de baisser, cela aussi tout le monde le sait.

C’est cette politique de gribouille que vous avez suivie jusqu’à présent et que vous proposez de réformer aujourd’hui.
Alors réformer, certes, mais pour faire quoi ?

Vous soumettez ces aides à des critères sociaux d’éligibilité. J’aimerais quand même que l’on nous explique. De deux choses l’une, soit la planète chauffe et alors il faut que tout le monde s’équipe et tout le monde ait recours aux énergies renouvelables. Soit vous équipez uniquement une frange, les plus modestes comme vous le dites, mais il s’agit alors d’une politique sociale et non d’une politique d’urgence énergétique.

ous parlez de formation professionnelle aux nouveaux métiers de l’énergie, mais vous ne citez aucun résultat probant, alors que malheureusement, on le sait, nombre de jeunes ne savent quoi faire et le chômage grimpe et va grimper de façon vertigineuse. Je rappelle simplement qu’actuellement le gouvernement travaille sur des hypothèses de 100 000 chômeurs de plus par mois pour l’année 2009, voire 150 000.

Quant aux retombées pour l’agriculture et la filière bois que vous évoquez, malheureusement la réalité quelle est-elle ? Le monde rural continue petit à petit de s’effondrer.

Enfin, le chèque énergie que vous souhaitez dorénavant faire distribuer à grands frais, à grands sons de trompette, par un service externalisé, il va coûter fort cher aux contribuables pour servir surtout votre publicité électorale.

Non, décidément, nous sommes au regret de vous dire que nous n’avons pas trouvé grand-chose d’enthousiasmant dans cette politique régionale de l’énergie. En conséquence, nous nous abstiendrons.
Merci.

Querelles internes ou inondations : leur choix est fait

L’Assemblée Plénière, prévue les 13 et 14 novembre, avait été amputée du vendredi pour cause de congrès du PS à Reims.
On était cependant en droit d’attendre une assistance fournie pour le peu de temps restant à siéger.
La situation l’exigeait d’ailleurs : l’ordre du jour de l’après-midi prévoyait un point sur les dures intempéries des semaines précédentes et les mesures de secours d’urgence à prendre.

Las !
Nombre d’élus de la majorité se sont contentés d’émarger (le montant des indemnités des élus régionaux est calculé en fonction du nombre de réunions auxquelles ils émargent !), sans pour autant venir siéger.

Le Président de la Région, Jean-Jack Queyranne, a lui-même disparu juste après la reprise des débats.
Habitants de L’Arbresle, Sain-Bel, Rive de Giers et autres communes sinistrées par les inondations, sachez-le : votre sort est moins important qu’un voyage à Reims…

Communication sur les intempéries ayant touché les départements de la Loire et du Rhône

par Bruno GOLLNISCH

Merci Monsieur le Président.

J’apprécie très sincèrement ce que vous venez de dire.
J’ai pu personnellement mettre à profit le long week-end du 11 novembre pour avoir davantage d’informations en particulier sur l’étendue des dommages dans la vallée de la Brévenne.
Lire la suite

De l’éducation à l’environnement au développement de l’écoresponsabilité

par Marie Favre

Madame la vice-Présidente,

Dans le rapport que vous nous présentez aujourd’hui, on parle d’urgence ECOLOGIQUE, d’appartenance à l’ECO SYSTEME TERRE, vous nous faites part de nouvelles actions  en faveur d’une ECO RESPONSABILITE, d’ECO CITOYENNETE pour une ECO REGION. Nulle part, il n’est question d’ECONOMIE.
Ce devrait pourtant être votre mot d’ordre dans toutes vos politiques en raison de la crise majeure qui sévit dans notre pays et qui appauvrit encore davantage les Français.

Lire la suite

Pour un développement durable de Rhône-Alpes – rapport d’étape de l’année 2007

Intervention de Christian Grangis – 25 septembre 2008

Rapport n° 08.07.618

Monsieur le Président, chers collègues,

Christian-GrangisJe voudrais profiter du temps qui m’est accordé pour prendre un peu de hauteur et évoquer un problème, le réchauffement climatique.

L’argent des contribuables est jeté par les fenêtres sous prétexte de lutter à notre petite échelle contre ce supposé réchauffement de la planète. Cet effort du contribuable, s’il pèse lourd dans son portefeuille, ne représente rien à l’échelle mondiale. Que ne ferait-on pas pour faire plaisir à l’électeur et surtout à la minorité de la majorité ! Ateliers citoyens ou territoriaux, forums, conférences, comités d’experts, conseil économique, conseil régional des jeunes.

À propos des jeunes, je déplore qu’aucun adolescent appartenant au Front National ne figure dans ces instances. Heureusement, rien n’est à ce jour définitif. Tous seront donc consultés, tout peut être encore discuté ? Lire la suite