L’équipementier français Valeo avec ses 23 sites de production et 14 centres R&D en France, va continuer à sabrer dans l’emploi. Après déjà avoir lancé sa première phase de restructuration en se séparant de plusieurs sites en France, Valeo annonce désormais, entre autres, 238 licenciements à l’Ile d’Abeau (38). Le site de Sainte-Florine dans la Haute-Loire (43) perdra également 100 emplois.
Ces emplois supprimés sont en réalité arrachés de nos territoires et transférés à l’étranger où les coûts de productions sont largement inférieurs à ceux en France. Valeo délocalisera ainsi des lignes de production en Pologne, Turquie, Hongrie et en Inde ainsi que des centres de recherche et de développement en Égypte et en Inde.
Il y a 15 ans, Valeo comptait 15 000 salariés en France (80 000 au total dans le monde). Aujourd’hui, Valeo passe à 7000 salariés français (110 000 au total dans le monde). C’est donc une entreprise en pleine expansion qui cherche à augmenter ses profits au détriment des salariés français.
Ce qui est particulièrement contestable, c’est que Valeo a reçu d’un côté des subventions publiques, par exemple pour développer et produire des vélos électriques en France ; puis de l’autre, Valeo s’en va progressivement. Une telle démarche est également contraire aux annonces du gouvernement français et de l’exécutif régional de vouloir respectivement réindustrialiser la France et notre région.
Le groupe du Rassemblement National (RN) au Conseil régional appelle donc l’Exécutif régional du président Fabrice Pannekoucke à agir pour sauver les emplois menacés. Après ses nombreuses annonces de vouloir réindustrialiser notre région, l’exécutif aura désormais l’occasion de transformer ses paroles en actes.
Chiche !