Rapport n° 89368

Intervention de Michèle Morel – 10 octobre 2024

Le 10 octobre 2024, en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Michèle Morel (RN) a demandé que l’opposition soit mieux prise en compte par l’exécutif :

« Monsieur le Président, nous n’avons pas d’objection, au risque d’y passer des heures, à voter des mesures qui facilitent l’administration générale des services et de l’Exécutif comme par exemple la mise à disposition de véhicules aux emplois fonctionnels pour des déplacements professionnels, mais aussi personnels.
Mais au regard de ce geste de confiance, il nous semble indispensable que la condition actuelle des élus de l’opposition soit corrigée et pour ce faire, quoi de mieux que le règlement intérieur, qu’il convient de dépoussiérer dès que possible.
Vous avez prévu un avenant, il ne s’agit pas là de s’en tenir. Je vais d’ailleurs être un peu hors sujet, mais parce que les résultats – rappelez-vous –, les élections passées viennent de montrer que notre Région, comme au plan national, donc sa composition politique actuelle ne correspond plus à la représentation nationale.
Il paraît donc indispensable et justifié d’en tenir compte dorénavant par l’acceptation plus large des propositions des élus de l’opposition par exemple, et pour un regard moins dogmatique en somme des affaires régionales.
Autrement dit, nous souhaitons que vous preniez la mesure de la nouvelle donne politique et que les restrictions de toutes natures prévues par le règlement intérieur soient retravaillées en Commission et en réelle consultation avec votre opposition.
Il faut parler franc, sans naïveté excessive, nous n’imaginons pas un changement de cap profond dans la direction des affaires et pourtant, tout au long de ces dernières années, qu’il soit question des avenants, règlements ou dans le cadre de monteuses amendements, il me semble que nous sommes assez nombreux à réclamer une meilleure considération des élus et de leurs travaux, tous représentants légitimes des électeurs, faut-il encore le dire.
C’était un peu ce que je voulais dire. Excusez-moi d’être hors sujet, mais il me paraît important que vous vous intéressiez à cette question. »