Intervention de Benoît Auguste – 22 juin 2022
Rapport n° 6747
En Assemblée plénière auvergnate et rhônalpine du 29 juin 2022, Benoît Auguste a défendu la chasse :
Monsieur le Président, chers collègues,
La présente convention de chasse 2022-2024 poursuit les objectifs des deux conventions triennales précédentes. En effet, nous sommes attachés à la ruralité et à la préservation de l’environnement : nous considérons donc la chasse, qui est un acquis de la Révolution française, comme indispensable à la bonne gestion des espaces naturels et celles des populations animales et végétales corolaires. Supprimer la chasse reviendrait ainsi à dérégler tous les écosystèmes et porter préjudice au pastoralisme et à l’agriculture qui sont la proie potentielle de la surpopulation liées à certaines espèces. Supprimer la chasse reviendrait à renoncer à la plantation de centaines de kilomètres de haies et de milliers d’arbres tous les ans en France, à l’entretien des zones humides et des forêts, ceci notamment avec l’argent de la chasse et des chasseurs.
Le chasseur n’est pas un « méchant tueur » par simple plaisir, tel que le décrivent certaines associations proches d’Europe-Ecologie-Les Verts : leurs adhérents écolos bobos sont majoritairement issus des grandes villes et ne connaissent rien des espaces naturels qu’ils n’habitent pas, ne connaissent rien des coutumes rurales qu’ils ne pratiquent pas, mais ils revendiquent pourtant un avis sur tout !?
Néanmoins, quant aux chasseurs, il est bien sûr indispensable qu’ils respectent toutes les règles, que ce soient celles de la sécurité, celles du bien-être animal, celles de l’hygiène et celles de la biodiversité ! Ceux qui ne les respectent pas doivent être ainsi fermement sanctionnés. De plus, il va de soi que la pratique de la chasse doit cohabiter avec d’autres pratiques de loisirs de plein air, en bonne intelligence et dans la concertation avec les associations d’usagers de ces espaces naturels.
Mais non, la chasse ne se résume pas comme le dit bien imbécilement Mme Sandrine Rousseau par « un loisir qu’y est d’aller tuer les animaux le week-end, avec des fusils, qu’on peut ensuite braquer contre sa femme le reste de la semaine ». Elevons le débat avec l’ensemble des acteurs concernés y compris et en s’appuyant sur les fédérations de chasse. La présente convention nous semble essentiellement répondre à ces exigences, raison pour laquelle nous voterons POUR comme pour les précédentes sans chasse aux sorcières.