Rapport n° 6438
Explication de vote d’Alexandre Moulin-Comte – 17 mars 2022
Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes du 17 mars 2022 : Alexandre Moulin-Comte s’est prononcé sur la candidature de la Région à l’autorité de gestion du programme de gestion Auvergne-Rhône-Alpes – FEDER – FSE – ALCOTRA :
Quand on regarde ces programmes, les grandes orientations impulsées répondent dans l’ensemble aux besoins socio-économiques de nos territoires. Financement de projets de recherche développement, transition énergétique en mettant l’accent notamment sur la filière hydrogène, approches territoriales permettant la prise en compte des besoins des territoires ruraux, soutien aux TPE PME et aux entreprises locales, les priorités affichées sont globalement satisfaisantes. J’apporte un petit bémol sur le volet Fond de transition juste, qui a pour vocation d’accompagner les conséquences de la lutte contre le réchauffement climatique, c’est-à-dire accompagner l’appauvrissement et la mise en place de restrictions pour les peuples européens au nom du climat. Mais bon gageons que les fonds en question sauront être utilisés dans l’intérêt de nos petites entreprises.
Là où nous avons un problème, c’est évidemment sur la nature même de ces programmes, particulièrement pour Alcotra. Nous sommes évidemment très prudents par rapport aux conséquences politiques de telles coopérations transfrontalières. On parle bien ici de politiques publiques développées à cheval sur deux Etats, mais en dehors du cadre étatique. Il ne s’agit pas ici de coopération mais véritablement d’intégration au sein de la future grande Europe des régions rêvée par tous les fédéralistes européens. La raison d’être profonde de ces programmes est véritablement d’effacer les frontières entre les nations européennes pour arriver à la constitution d’un grand bloc continental et d’une Supernation européenne, gouvernée évidemment par une technocratie libérale-libertaire agissant contre les intérêts des peuples européens.
Alors nous n’allons pas voter contre ce rapport en raison de la bonne affectation des crédits prévue, mais vous comprendrez que nous ne pouvons pas approuver l’esprit sous-jacent à ces programmes. Nous nous abstiendrons donc.