Communiqué du groupe RN – 20 octobre 2021
Après de la fermeture des urgences la nuit de 20h30 à 8h30, avec un arrêt de l’accueil des patients à partir de 19h00, c’est au tour du service de médecine physique et de réadaptation (MPR) de l’hôpital de Saint-Vallier dans la Drôme d’être menacé, faute de médecin.
Le service de MPR, qui remet sur pied notamment les patients atteints de « covid long », risque de perdre 45 de ses 64 places (59 lits et 5 places de jour) dans les prochaines semaines. En effet, sur 4 médecins, il n’en reste qu’un. Le premier part à la retraite, le deuxième est en congé maternité et enfin et c’est un comble, le dernier est interdit de soigner par la direction administrative situé à Romans-sur-Isère, car il n’est pas vacciné…
Outre la difficulté d’accès aux soins pour les 27 330 habitants du canton de Saint-Vallier (source INSEE 2018), c’est tout l’équilibre du service de médecine de l’hôpital qui est remis en cause, et de manière générale, la permanence des soins dans l’établissement. Pour le personnel, c’est le risque d’être déplacé sur le site de Romans-sur-Isère, et pour la région, c’est un médecin de moins dans l’équipe mobile de rééducation et de réadaptation Drôme-Ardèche.
Aujourd’hui, le maire socialiste de Saint-Vallier, Pierre Jouvet, interpelle le ministre de la santé et se plaint du développement des déserts médicaux.
Depuis la Loi du 12 juillet 1971 instaurant le numerus clausus en faculté de médecine, jusqu’à la loi du 24 juillet 2019 le délégant aux universités après avis conforme des agences régionales de santé (ARS), les socialistes et les républicains se sont partagés le pouvoir et la responsabilité de la situation actuelle.
Ils contemplent aujourd’hui l’échec de leur politique sanitaire, qui en plus de limiter drastiquement le nombre de place en médecine, a rejeté l’obligation d’installation des jeunes médecins dans les déserts médicaux, alors que cette mesure est plébiscitée par les Français (84% favorable étude IPSOS 2019).
En 2022, avec Marine le Pen, le nombre de places en médecine sera relevé par décision du ministre, ceci après avis des élus locaux et des professionnels de santé dans chaque département. De plus, pour combattre dans l’urgence les déserts médicaux, un stage d’internat pour les jeunes médecins sera mis en place dans les zones sous tension en plus de facilités d’exercice pour les médecins retraités.