Explication de vote d’Alexis Jolly – 23 février 2021
Le Président de Région, Laurent Wauquiez (LR), a refusé la parole à Alexis Jolly, ceci sous prétexte qu’il ne se serait pas manifesté assez rapidement alors que son nom figurait bien sur la liste des intervenants !? Voici donc ce que Alexis Jolly aurait dit en Assemblée plénière :
Monsieur Le Président,
Évidemment le versement de fonds FEADER, dont la France est la principale bénéficiaire pour cette période 2014-2020 est une excellente nouvelle puisqu’elle permet à notre pays de recouvrer l’argent qu’elle distribue à l’Union européenne, mais encore faut-il que ces fonds soient utilisés pour les intérêts de nos agriculteurs et ne soient pas détournés à des fins bien éloignées des intérêts des habitants de la Région.
Ce n’est pas un secret, la Commission européenne s’est ouvertement vanté d’utiliser les moyens de ce fonds pour financer l’installation de migrants dans les États membres. Pour les partisans de l’idéologie mondialiste, tous les moyens sont bons pour financer l’immigration massive, y compris détourner l’argent destiné à nos agriculteurs pour financer l’installation de clandestins dans les campagnes.
Dans le contexte que nous connaissons, nous souhaitons que l’intégralité de ces fonds soient utilisés pour défendre nos agriculteurs et soutenir le monde rural, favoriser le développement de l’économie locale et des circuits-courts, tout le contraire des orientations européennes qui sont fixées, je tiens à le rappeler, par votre mouvement, le Parti populaire européen et vos alliés dans ces instances européennes où vous détenez la majorité.
Je ne doute pas, Monsieur le Président, que vous ayez la volonté de défendre les agriculteurs de la Région mais il est évident que vous êtes caution des volontés de vos partenaires européens libéraux, centristes et mondialistes, et qu’à ce titre nous n’avons aucune garantie que ces fonds soient tous utilisés pour soutenir l’agriculture.
Dans une période où ces mêmes décideurs européens, vos alliés, ont annoncé vouloir accentuer la pression migratoire sur les Etats-membres, et ce par tous les moyens, et sanctionner toujours plus fort les pays qui s’y opposeraient en usant de chantage et de restrictions, nous émettons quelques réserves sur votre capacité à utiliser l’ensemble des fonds concernés pour la défense de nos petits agriculteurs français, et nous nous abstiendrons donc sur cette délibération