Communiqué de Michel Dulac, conseiller régional du groupe Rassemblement National – 20 novembre 2020
En ma qualité de Conseiller Régional Auvergne-Rhône-Alpes, devant la situation catastrophique où se trouvent les commerçants et artisans, je demande à toutes les autorités compétentes une réouverture dans les meilleurs délais de tous les petits commerces de détail.
Cette réouverture doit impérativement intervenir avant le début des ventes en ligne sur les sites Internet qui est programmé pour le Black Friday, vendredi 27 novembre. Cette vente intempestive va une fois de plus leur porter un coup dans le dos, favorisant à nouveau les gros au détriment des petits.
Tous les petits commerces de proximité doivent pouvoir rouvrir : restaurateurs, libraires, coiffeurs, fleuristes, quincaillers, opticiens, parfumeurs, bijoutiers, droguistes … et tous les autres, cette liste n’étant ni exhaustive ni restrictive.
En plus de cette mesure, tous les dispositifs d’aide doivent être activés, et avec un maximum de souplesse : exonération des charges sociales & fiscales (SSI, URSSAF et autres), prise en charge des loyers, aides mensuelles minimum de 10 000 € etc… Si le nécessaire n’est pas fait, nous courons au-devant d’une véritable catastrophe économique et humaine : les dépôts de bilan vont s’amplifier, les suicides, déjà commencés, vont s’intensifier, l’économie va tomber en léthargie.
Il faut reconnaître que les commerces ouverts, alimentation et pharmacies, ont parfaitement appliqué les normes de sécurité, comme la distanciation au sol, les barrières de protection du personnel, la mise à disposition de gel hydro-alcoolique et le port du masque.
Les autres commerçants sont en mesure de faire de même. Les responsables de ces petites entreprises à caractère familial sont aussi très bien organisés pour faire face à cette grave crise sanitaire.
En plus, ils sont scandalisés par la promiscuité qui règne dans les grandes surfaces, avec les dangers que comporte cette proximité. Sans oublier les zones de non droit où les dealers sont agglutinés les uns à côté des autres, sans la moindre protection, ni pour eux ni pour les passants.
Dans l’espoir de contribuer à sauver, au moins en partie, l’économie… et des vies.