Explication de Richard Fritz – 20 décembre 2019
Rapport n° 3758
Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes du 20 décembre 2019 : Richard Fritz (RN) prend la parole pour se moquer d’une proposition de rapport de la part du groupe des Verts (RCES) en faveur de l’idéologie naturaliste :
Monsieur le Président,
Si chacun peut se féliciter des orientations du programme régional de la filière Forêt -Bois, mais aussi dans les grandes lignes des propositions du groupe RCES pour l’arbre hors forêt, le réchauffement climatique est, une fois de plus, affirmé comme une religion, comme on l’a entendu asséner.
Le RCES nous promet l’apocalypse de notre faute à nous, peuple des sources et des forêts. Avec cet héritage qui nous est propre, serions-nous devenus trop stupides pour ne pas planter des arbres partout où c’est possible, partout où notre cadre de vie s’en trouverait amélioré ? Faut-il encore que la Région invente des comités Théodule pour contraindre et obliger en finançant, cela va de soi, les acteurs locaux ?
Le Rassemblement National défend le localisme et pour ce faire croit en la responsabilité des acteurs locaux. Que la Région s’occupe des plantations dans les cours des lycées, d’accord, mais surtout en veillant à privilégier des essences d’ici, pas des robiniers faux acacias issus des Appalaches comme c’est trop souvent le cas. Nous sommes déjà empoisonnés par l’ambroisie venue d’outre -Atlantique, ça suffit. Recommandons simplement les essences et les espèces qui sont les nôtres aux planteurs volontaires, institutions et particuliers.
Je mettrai en garde le groupe RCES, coutumier de dérives idéologiques en faveur des migrants. Ne nous sortez pas d’ici quelque temps la nécessaire plantation de palmiers ou de cactus dans nos campagnes ou nos villes, de façon que ces déplacés nomades volontaires ne soient pas dépaysés.
Pour conclure, Monsieur le Président, comme vous avez cité deux fois Chateaubriand, un peu hors sujet mais moi c’est dans le sujet, pour parler des forêts, je le répète, gardons à l’esprit ce qu’écrivait Chateaubriand : « Les forêts précèdent les hommes – ou les peuples, peu importe, parce que moi je ne connais pas d’homme sans peuple – les déserts les suivent ». Je le répète haut et fort, ici, c’est le pays des sources et des forêts, pas celui des oasis !