Communiqué d’Antoine Mellies – 27 juin 2018
Dans le cadre de la contractualisation financière entre l’Etat et les collectivités locales, dont la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le gouvernement et Emmanuel MACRON procèdent par chantage : soit les collectivités acceptent, de fait, une prise en charge d’une partie du déficit de l’Etat par un certain nombre de mesures (non augmentation des dépenses de fonctionnement de plus de 1,2%), soit l’Etat ne garantit pas la stabilité du montant de ses dotations. Pire, l’Etat ne compte même pas appliquer à lui-même les mesures qu’il veut imposer aux collectivités.
Or, le Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent WAUQUIEZ, qui s’est toujours présenté comme l’homme fort de la Région face à Paris a demandé à son vice-président Etienne Blanc de signer ce pacte budgétaire qui constitue en réalité une soumission au diktat du Gouvernement qui cherche, une fois de plus, à faire porter la responsabilité de l’augmentation du déficit public sur les Régions, passant au passage par perte et fracas le principe constitutionnel de libre administration des collectivités locales.
Alors que certaines Régions de France comme PACA, la Normandie et l’Occitanie ont refusé de signer ce pacte avec le couteau sous la gorge, Laurent WAUQUIEZ va, lui, piteusement céder à ce chantage inacceptable. Ainsi, il accepte une mise sous tutelle financière déguisée de la Région Auvergne Rhône-Alpes. Laurent Wauquiez a une nouvelle fois démontré que son opposition aux politiques menées par le Gouvernement était fantoche et dénuée de tout de forme de sincérité et de constance.