Explication de vote de Maxime Chaussat – 15 juin 2018
Rapport n°AP-2018-06 / 07-11-1665
Le 15 juin 2018, en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Maxime Chaussat a défendu la chasse et les chasseurs :
Monsieur le Président, Monsieur le Vice-Président MEUNIER,
Ce premier bilan intermédiaire du Plan Chasse conforte notre groupe dans le soutien qu’il avait apporté à la mise en place de cette action en direction des chasseurs, qui d’ailleurs n’est pas favorable qu’aux chasseurs mais améliore la situation pour l’ensemble des habitants de notre région Auvergne-Rhône- Alpes, J’en veux pour preuves les plus flagrantes de ce plan, à savoir l’amélioration de la sécurité des actes de chasse par l’élévation des postes de tir, l’amélioration de la sécurité routière par le fait de planter des piquets anticollision qui ont été aussi pour moi une découverte et enfin, entre autres, l’amélioration des espaces naturels et des espaces de vie et de reproduction de certaines espèces, que ce soit via les haies ou via des zones préservées.
En effet, ce rapport fait un peu écho à mon intervention d’hier et nous donne une piste de réflexion pour savoir ce que doit être aujourd’hui l’enracinement des populations d’Auvergne-Rhône-Alpes dans leur habitat, en harmonie avec les autres espèces vivantes qui composent cet habitat et qui forment la biodiversité et, j’ose le dire, la beauté de la création.
Enfin, ce serait quand même souhaitable que certains réussissent à dépasser leurs points de vue idéologiques et bien souvent caricaturaux car la chasse est une action indispensable. Il n’est pas possible de concevoir un
monde, une région en tout cas, où la chasse n’existerait plus car la nature étant ce qu’elle est, les espèces invasives et reproductibles deviendraient un véritable cauchemar pour toute une population et nous n’arriverions pas à vivre en harmonie avec ces espèces sauvages, je pense notamment aux sangliers et aux chevreuils, s’il n’y avait pas, par la chasse, un effet de régulation de ces populations.
El laissez-moi terminer cette intervention par un petit exemple qui vous demandera, Monsieur MEUNIER, peut-être d’accentuer encore dans les prochaines années le déploiement des piquets anticollision. Pas plus tard que la semaine dernière, j’ai été témoin d’un accident d’une jeune infirmière qui, entre Saint-André-le-Bouchoux et Saint-Paul-de-Varax, deux petits villages de la Dombes, qui par leurs noms symbolisent bien l’identité de notre terroir, a voulu éviter un chevreuil qui traversait la route et s’est retrouvée voiture sur le toit dans le fossé.