Communiqué du groupe FN – 19 janvier 2018
Après la hausse continue du prix des carburants, sans qu’il n’y ait jamais aucune corrélation avec le coût réel du baril de pétrole, après la suppression drastique de près de 7 000 places de parking gratuites à Lyon entre 2016 et 2018, après l’augmentation de 25% du tarif de stationnement pour les résidents en 2015, après le passage de l’amende pour stationnement impayé de 17 à 60 euros au 1er janvier, ainsi qu’à la même date, celle du tarif de horodateurs qui fait que dans certain quartier de Lyon trois heures de stationnement couteront désormais 23 euros (rappelons que le SMIC horaire net au 1er janvier 2018 est à 7,58 euros. Le coût horaire du parking à Lyon est donc plus élevé que le SMIC…), la municipalité et le gouvernement continuent leur offensive contre les automobilistes vache à lait
Nous rappelant les heures les plus sombres du Moyen-Âge, un projet est à l’étude pour installer prochainement un péage urbain à Lyon. On se demande bien jusqu’où les délires de ces édiles incapables de s’opposer à la pensée unique et de privilégier d’autres voies que la coercition et l’intimidation financière, vont aller.
Sous couvert de lutte antipollution, laquelle a bon dos, tant que les fumées de la vallée de la chimie et les centrales à charbon allemandes continueront à se rabattre régulièrement sur Lyon, ce sont des milliers de professionnels, commerçants, artisans, représentants, que l’on sacrifie et qu’on empêche de travailler. Ce sont des dizaines de milliers de salariés venant de proches ou de lointaines banlieues, et qui contribuent par leur travail à la richesse lyonnaise, que l’on pénalise, que l’on rackette au quotidien.
Il est vrai qu’il est plus facile de s’attaquer à un contribuable encore un peu solvable qu’aux autres. C’est toute la philosophe délétère du gouvernement et de la majorité municipale. Jusqu’à quand pourrons nous tenir ?