Désormais, plus une séance de l’Assemblée régionale (Plénière ou Commission permanente) n’a lieu sans que l’Exécutif de M. WAUQUIEZ ne se prenne les pieds dans la moquette de l’Hôtel de Région.
La séance plénière du 29 septembre dernier avait été marquée par un cafouillage de taille, qui avait contraint la majorité à refaire une élection pourtant régulière sous le seul prétexte que ses élus n’étaient pas allés voter, ou ne l’avaient pas fait pour la bonne liste, et que cela leur coûtait un siège. ! Fâcheux présage pour celui qui entend être tout à la fois le Thiers, le Pinay, le Chaban et le Lecanuet d’une droite républicaine qui n’en finit plus de se chercher. Mon groupe a attaqué ce véritable coup de force devant le conseil d’état.
Que dire du dernier incident la semaine dernière avec une majorité qui s’est retrouvée minoritaire en Commission permanente, du moins jusqu’à ce que, après interruption de séance et plusieurs minutes de brouhaha, l’Exécutif ne retrouve miraculeusement, providentiellement, les pouvoirs des absents qui lui permettaient alors de retrouver cette majorité chancelante. De là à parler de manœuvres…
Cette position minoritaire initiale était d’autant plus surprenante que tous les élus de la majorité à la commission permanente avaient signé, condition sine qua non pour percevoir leurs indemnités, la plupart se sont volatilisés après avoir signé la feuille d’émargement des présences. Les électeurs contribuables apprécieront là encore le sérieux de ces gens-là !
Pour être juste cependant, il convient de dire que M. WAUQUIEZ n’était plus là depuis longtemps. Il s’en était allé faire campagne pour la présidence des LR, abandonnant une fois encore la trop contraignante présidence de cette Région qui n’est décidément que le marchepied (ou le paillasson ?) de ses ambitions personnelles.