Explication de Marie de Kervéréguin – 29 novembre 2017
Rapport n° 1030
Le 29 novembre 2017, en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes, Marie de Kervéréguin (FN) s’est prononcée sur la vraie égalité femmes-hommes.
Monsieur le Président, chers Collègues,
C’est avec beaucoup d’attention que j’ai pu lire le rapport d’égalité entre les hommes et les femmes. Cependant plusieurs questions me viennent à l’esprit. Les hommes finissent par devenir minoritaires dans les assemblées et cela m’inquiète, car la femme pourrait être comparée à un mante-religieuse…
A l’heure de l’égalité homme-femme, le recrutement doit être réalisé en toute honnêteté, sans regarder le genre, mais uniquement les compétences. C’est ainsi que certaines femmes peuvent se demander si elles ont été choisies pour leur capacités intellectuelles, ou pour côcher la case « parité ». Avec l’arrivé du 3ème genre en Allemagne aujourd’hui et chez nous demain, y aura-t-il une nouvelle réglementation, parité 1/3 d’hommes, 1/3 de femmes et le dernier 1/3 de genre…
Si le but de la parité est l’égalité dans tous les secteurs d’activité, et bien il faut cesser de classer les individus selon leur sexe. Les examens, notamment lors des épreuves physiques doivent être les mêmes pour tous avec le même barème.
D’autre part, on ne va pas « forcer » les hommes ou les femmes à intégrer certains secteurs d’activité, alors que spontanément ils n’y sont pas enclins. Jusqu’où le principe d’égalité-parité va-t-il nous pousser ? L’idéologie dépasse la raison et amène à des excès.
En conclusion, je pense que l’homme et la femme doivent garder leur identité propre, et que si les femmes sont meilleures dans certains secteurs où dans certaines fonctions, qu’elles s’y investissent. A l’inverse si ce sont des hommes, ayons la courtoisie de leur céder la politesse !
Je vous remercie.