Communiqué du groupe FN – 1er mars 2017
L’Etat expérimente la privatisation du pilotage des voitures-radars avec un objectif de soi-disant sécurité routière et de redéploiement des effectifs de police.
Il s’agit non seulement d’une grave entorse au domaine régalien de la sécurité mais en plus d’un racket à peine masqué des automobilistes. En effet, bien loin de se positionner dans les zones routières les plus accidentogènes, les conducteurs des sociétés prestataires se positionneront immanquablement sur des axes considérés comme rapides et donc plus rémunérateurs, pour faire du chiffre, ni plus ni moins.
En matière de contrôle routier, l’Etat entre aujourd’hui dans le tout-répressif, en ciblant prioritairement les usagers réguliers de la route, ceux qui se déplacent quotidiennement pour se rendre au travail ou pour raisons professionnelles ou familiales.
Il y a un étonnant paradoxe à voir les mêmes qui prônent la tolérance et la prévention dans les banlieues, ne retenir que la seule répression à l’encontre des automobilistes, tout en méprisant l’avis des syndicats de police et des associations des usagers de la route.
Le Front National dénonce avec la plus grande fermeté ce racket organisé par un Etat si défaillant qu’il stigmatise les automobilistes et les prend aujourd’hui pour de véritables vaches à lait.
Marine le Pen, au coté des automobilistes, reviendra sur ces mesures injustes et discriminatoires.