Explication de vote d’Alain Breuil – 15 décembre 2016
Rapport n° 1508
Alain Breuil a pointé les faiblesses des TER et de la politique régionale ferroviaire en Assemblée plénière du Conseil régional Auvergne – Rhône-Alpes :
Monsieur le Président,
Je dois vous avouer que je suis un peu surpris par l’écart de ton entre ce qui nous est présenté dans le rapport, ce que viennent de dire les différents Vice-présidents autour de vous et les chiffres qui ont été annoncés en commission et même le débat général de la commission.
Je vous avoue que c’est la première fois que je voyais Monsieur Éric FOURNIER « rentrer dans le lard », si vous me permettez l’expression, de deux personnes de la SNCF qui ne se demandaient pas du tout ce qui leur arrivait.
Après nous avons eu Monsieur MIGNOLA, auquel je tiens à rendre hommage parce qu’il a quand même chiffré un certain nombre de choses. Il nous a expliqué qu’il y avait tout de suite pour 45 M€ de dépenses indues, des frais fixes, etc., et au bout de quelques dizaines de minutes, il a dit d’ailleurs si vous le saviez c’est plutôt autour de 60 à 80 M€ qui nous sont volés, détroussés, défaussés, détournés, retenez le terme qui vous convient, mais qui le sont par la SNCF et malheureusement cela fait 25 ans que cela dure, que l’on nous surfacture des prestations.
Comme l’ont dit plusieurs personnes, la Région pour nous ce n’est pas forcément « la vache à lait » de la SNCF, elle n’est pas là pour financer tout un tas de dépenses sociales et économiques de la SNCF, nous pensons que nous devons payer au juste prix ce que nous achetons à la SNCF.
Monsieur le Président, j’avais en plus émis un amendement sur cette question dans lequel je reprenais vos arguments mais simplement je reprenais le chiffre de Monsieur MIGNOLA et au lieu de réduire de 45 M€ la subvention à la SNCF, je pensais aller jusqu’à 60. C’est l’hypothèse basse de Monsieur MIGNOLA. Cet amendement n’a pas été retenu et j’aimerais bien savoir pourquoi. Est-ce parce que c’est indécent de dire la vérité ? Aujourd’hui tout le monde sait que depuis 20 ans la SNCF nous surfacture des prestations, que l’on nous parle un jour ou l’autre de procès, tout le monde le sait, c’est sur la place publique.