Communiqué du groupe FN – 31 aôut 2016
Le Groupe Front National du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes se félicite des termes du référé sur l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), rendu public par la Cours des Comptes ce 29 août. Indépendamment de la question du devenir de cet opérateur, le Cours des Comptes s’interroge sur la nécessité d’une maîtrise de la trajectoire de financement des infrastructures de transport, et notamment du Lyon-Turin, ce projet apparaissant comme « largement hors de portée budgétaire de l’agence, non seulement en 2019, mais également au-delà ». En conclusion, la Cours recommande de “définir des priorités de projets à venir, notamment au regard de leur rentabilité socioéconomique, et de réduire considérablement les engagements nouveaux“.
Le groupe FN a toujours voté contre le projet Lyon-Turin, dénonçant depuis le début l’absence de rentabilité socioéconomique et les coûts excessifs de construction du projet, deux éléments qui sont très justement pointés par la Cours des Comptes.
Rappelons que la Région est concernée à deux titres par ce projet soutenu autant par l’ancien Président Queyranne que par son successeur Laurent WAUQUIEZ :
- sur la Section transfrontalière (8,5 Mds d’€): l’Union européenne assumerait 40% (3,4 milliards d’€), l’Italie 35% (2,95 Mds d’€) et la France 25% (2,15 Mds d’€). Parmi les 2,15 Mds d’€ incombant ainsi à la France, 12,5% seraient assumés par SNCF Réseaux (= ex-RFF) et 50% de la somme restante par l’Etat. Le reste serait pris en charge par les collectivités territoriales dont la plus grande partie (70%) par la Région Rhône-Alpes.
- sur la Section française (coût : env. 10 Mds d’€): l’Union Européenne est susceptible d’assumer 20% des coûts ; la part de l’Etat serait alors de 50% et celle des collectivités locales de 30% car ces dernières bénéficieraient dans ce contexte d’une amélioration de l’offre TER.
Puisque Laurent WAUQUIEZ est en recherche active d’économies, nous lui suggérons d’écouter les sages de la cour des comptes et de profiter de ce référé accablant pour enterrer, une fois pour toute, ce projet pharaonique et inutile du Lyon-Turin.