Explication de Thibaut Monnier – 7 juillet 2016
Rapport n° 566
Thibaut Monnier (FN) sur les aides aux entreprises par FNRhoneAlpes
Monsieur le Président, chers collègues,
A chaque lecture de vos rapports, un poignard incisif aiguisé par les technocrates de Bruxelles heurte nos cœurs d’entrepreneur et d’hommes libres !
Dès le 1er paragraphe, l’on y évoque la soumission de nos institutions à l’Union Européenne : comment pouvez-vous, depuis si longtemps, admettre une telle intrusion dans nos affaires nationales ? Par quelle légitimité les « autorités européennes » peuvent-elles orienter ou remettre en cause nos politiques régionales en matière de développement économique ? Il est grand temps de retrouver notre indépendance, au nom de l’efficacité et de notre Liberté !
Concernant le bilan de ces aides : 2% des entreprises de notre territoire furent soutenues par le budget régional, avec un montant d’aides moyen de 13 000 € par entreprises… soit 100 fois moins que le chèque que vous avez fait dernièrement à AUBERT & DUVAL ! Un favoritisme honteux pour les dizaines de TPE-PME qui auraient pu bénéficier de prêt ou de garantie de notre Région.
Nous rappelons qu’une entreprise n’a pas une nécessité vitale de subvention régionale… ce dont elle a besoin, c’est d’une BAISSE DRASTIQUE DES CHARGES face à des prélèvements confiscatoires dramatiques pour sa trésorerie, sa compétitivité à l’international et à sa pérennité. Le reste n’est que rustine quand ce n’est pas du clientélisme !
Alors gauche comme droite, vous pourrez perfuser autant d’entreprises que vous voudrez, tant que nous serons soumis à la politique de l’UE et à votre système d’imposition folle et inéluctable, vous nous laisserez vivre, nous autres chefs d’entreprise infantilisés et spoliés, dans une fable dont la chute se répète à chaque bilan :
Le petit entrepreneur, qui entendit la grosse voix du FISC, eut peur d’abord, mais croyant que son avenir était assuré, répondit : « C’est votre administré le petit entrepreneur, qui vous apporte ses dividendes et un petit pot de beurre. » Le FISC lui cria en adoucissant un peu sa voix : « paie toutes tes dettes, et la région t’accueillera. » Le petit entrepreneur paya toutes ses dettes, et la région l’accueilli.
Il lui dit : « Région, que vous avez de grands bâtiments !
— C’est pour mieux te gérer, mon enfant.
— Région, que vous avez de l’argent !
— C’est pour mieux t’en (re)donner, mon enfant.
— Région, que vous avez de grandes dents !
Vous connaissez la suite !