Explication de vote par Isabelle Surply – 23 juin 2016
Rapport n° 557
Isabelle Surply (FN) sur les lycées privés par FNRhoneAlpes
Monsieur le Président, chers collègues,
Bien sûr que nous sommes pour ce rapport !
Quelle chance, les lycées privés sous-contrat Auvergnats enfin subventionnés à la même hauteur que les Rhônalpins !
Peut-être auront-ils la chance de bénéficier de vos super-portiques avec leur super-pouvoirs ! Ha non pardon, ce ne sont plus des portiques mais des badges… (Bon, ça, c’est un peu comme le Pass-Contraception, vous le conservez mais vous en changez le nom !) Pardon, pardon, je m’égare, revenons-en à notre rapport : Quelle chance ont-ils tous ces lycées de vous avoir. Vous allez peut-être ENFIN utiliser toutes ces subventions pour tenter de pallier à 40 ans de « déconstruction » civique dont vous avez fait parti.
Si cela n’avait pas été le résultat direct de la réforme territoriale, nous aurions pu croire que le Saint-Esprit vous avait touché, Monsieur Wauquiez. Enfin, le privé sous-contrat (Auvergnat) revalorisé… à la hausse ! Enfin des parents qui font le choix de ce mode d’instruction un peu moins pénalisés, Pénalisés car faut-il le rappeler, ils payent DEUX FOIS la scolarité de leurs enfants, ils payent DEUX FOIS non pas parce qu’ils en ont les moyens, mais parce qu’ils ont décidé d’être libres.
Pénalisés car la gauche – ne jurant que par l’éducation nationale – n’a jamais daigné bouger le petit doigt pour le privé sous-contrat. Eux, ils l’auraient revu à la baisse, pardi !
Oui le Front National se félicite de cette politique d’alignement à la hausse, car il est important de rappeler qu’il a toujours été le premier à défendre ce modèle tout comme il est le premier parti de France.
Avant-gardiste, que dis-je, précurseur de la liberté d’instruction, nous nous félicitons de cette mesure qui pour une fois – et depuis ces 40 dernières années cela se fait franchement rare – relève d’un nivellement par le haut, et non pas le bas.
C’est à se demander si finalement, à force de vous répéter les mêmes choses, années après années, cela ne finit pas par rentrer ! Méfiez-vous, Monsieur Le Président, vous allez finir par me signer une bulletin d’adhésion avant 2017 !”