Communiqué de Céline Porquet – 9 juin 2016
90 employés de l’usine Lafarge au Teil sont en grève illimitée bloquant l’accès au chargement des camions. Deux usines de production de ciment (Le Havre et La Couronne) vont être transformées en simples unités de broyage, malgré le communiqué de la direction Lafarge en mai 2015 qui confirmé : “le projet de fusion Lafarge/Holcim n’aura pas d’impact sur les fonctions opérationnelles en France”. Eric Olsen, président du groupe, déclare vouloir réduire ses investissements de 3 milliards et de se séparer de parties de l’entreprise pour un montant total de 3,5 milliards.
Nous assistons au dépeçage pur et simple de Lafarge dans l’indifférence totale du gouvernement et nos élus socialistes.
Rien n’a été fait pour protéger et sauvegarder le patrimoine industriel français. Rien n’est fait pour la production française, l’emploi français.
La France, numéro 1 mondial avec le cimentier Lafarges, l’Ardèche berceau de ce patrimoine industriel devra-t-elle in fine importer du ciment pour approvisionner ces entreprises françaises ?
Le Front National avait déjà en 2014 soulevé les problématiques et les dangereuses dérives suite à ce projet de fusion. Encore une fois, nous avions raison.
Une politique radicalement différente s’impose pour la protection de nos champions industriels français, par la mise en place d’un état stratège et d’un patriotisme économique.