Tribune libre parue dans Rhône-Alpes 37 / Été 2015
« C’est promis, la fusion Auvergne Rhône-Alpes engendrera des économies… », assurent en choeur les élus UMPS infantilisés à une Commission Européenne dogmatique. En réalité, cette fusion coûtera cher au contribuable, très cher. Le rapprochement administratif décidé sur un coin de table par le gouvernement exigera en effet une réorganisation complexe et coûteuse des services, avec par exemple l’alignement des salaires des fonctionnaires et des élus. Traduisez : « gonflement », puisqu’ils seront alignés sur les plus élevés. Il en est de même pour les aides dispensées par les collectivités : obligatoirement ordonnées sur les plus fortes dans l’ensemble du territoire. Rien ne prédispose ces futures Euro-Régions technocratiques à stopper l’hémorragie financière orchestrée par les élus régionaux en place depuis 30 ans ; bien au contraire ! Le Front National veut clarifier, simplifier et revenir à trois niveaux d’administration dont les ressources, les compétences et le fonctionnement sont clairement individualisés. La région doit être une coordination de départements, pour davantage de proximité et de subsidiarité. Exigeons une Région Auvergne Rhône-Alpes à l’écoute des réalités historiques, géographiques et culturelles du territoire. Le Front National défend les territoires dans leurs richesses et leurs diversités. Nous soutenons le patrimoine et l’authenticité. Sans diversité, pas de complémentarité possible : que la nouvelle Région Auvergne Rhône-Alpes permette la coordination des départements de ses deux anciennes régions. Que la nouvelle Région ne soit pas une copie de celles que nous avons aujourd’hui en Auvergne et Rhône-Alpes : simples strates administratives prenant leurs ordres de Bruxelles et leurs finances dans nos poches. Auvergnats et Rhônalpins pris en otages par une administration idéologue et déconnectée du réel, spectateurs impuissants d’une fusion infligée, portons un coup d’arrêt au mépris de nos identités