Communiqué de Bruno Gollnisch, Député européen et conseiller régional – 18 décembre 2013
A quelques mois des élections européennes, trilogues et négociations s’accélèrent à Bruxelles, pour boucler certains dossiers avant la fin de la mandature, voire avant la présidence grecque du conseil des ministres européens. Et pour certains, accélérer signifie bâcler. C’est le cas de la directive « Tabac ».
Le « compromis » obtenu sur les cigarettes électroniques, n’en est pas un : ce n’est qu’un sursis et ce produit pourrait disparaître définitivement à bref délai, sur simple acte délégué de la Commission. Rien que classer la cigarette électronique comme produit médical ou produit du tabac, alors qu’elle n’est ni l’un ni l’autre, et de la réglementer sans les habituelles consultations auxquelles se livre la Commission, en dit long.
Compte tenu du succès de la « e-cig », on finit par se demander si Bruxelles ne roule pas pour l’industrie du tabac, et bien sûr les considérables recettes fiscales que cela rapporte, et non pour la santé des consommateurs.