Communiqué de Sophie Robert, Secrétaire départemental du FN de la Loire et Conseiller régional – 19 novembre 2013
Dans son projet de loi ALUR (accès au logement et urbanisme rénové), le gouvernement prévoit de réduire drastiquement les libertés communales en transférant aux intercommunalités (communautés d’agglomération et futures « métropoles ») l’élaboration des plans d’urbanisme, c’est à dire l’une des compétences communales essentielles : l’aménagement du territoire communal et la politique de logement. M. Laignel, vice-président (PS) de l’Association des Maires de France, reconnaît lui-même que « certains veulent vassaliser les communes à l’intercommunalité et les transformer en coquille vide ».
Le projet gouvernemental dépouillerait les communes de leur capacité à décider des choix fondamentaux qui déterminent leur avenir et celui de leurs habitants. Il s’inscrit aussi dans la volonté conjointe de l’UMP précédemment et du PS aujourd’hui de réduire les maires à un rôle de figurant obéissant docilement aux injonctions des structures intercommunales. Ils défendent un schéma d’organisation fondé sur les EPCI, les Régions et l’Union Européenne au détriment des structures les plus proches et les mieux identifiés par nos compatriotes que sont les villes, les départements et l’État-nation.
Les pouvoirs considérables accordés progressivement aux intercommunalités visent aussi à éloigner les citoyens des centres de décision et à créer un flou total sur les compétences des différentes collectivités et donc sur les responsabilités politiques.
Dans le cadre de la campagne des élections municipales de mars prochain, les candidats du Front National et du Rassemblement Bleu Marine de la Loire défendront le maintien et le rétablissement des libertés communales afin que les ligériens ne soient pas dépossédés des choix politiques et urbanistiques essentiels qui concernent leur cadre de vie quotidienne.