Par Christophe BOUDOT, Secrétaire départemental FN du Rhône et Conseiller régional – 24 mai 2013
Est ce l’usure du pouvoir ou une trop forte confiance en lui ? Ces derniers temps, Gérard Collomb est frappé par la malédiction des occasions manquées. Il n’aura pas su attirer ou garder à Lyon toute une série d’événements majeurs qui auraient pourtant été profitables au rayonnement international et au dynamisme économique de notre ville.
Il y a 3 ans, le Grand prix de tennis de Lyon, bien installé au palais des sports depuis 25 ans, a rangé ses raquettes au placard faute d’avoir obtenu une offre de renouvellement concrète et aboutie et à cause de sombres accords financiers très éloignés du monde sportif.
De même, l’an passé, la capitale européenne de la culture nous a échappé au profit de la ville de Marseille ; très décevant pour les Lyonnais et pour tout ceux qui avaient cru en notre ville-capitale pour incarner ce temps fort culturel européen.
La capitale de la gastronomie : les Lyonnais n’ont pas encore compris comment Gérard Collomb avait fait pour manquer ce grand rendez-vous qui revenait de droit à notre ville, eu égard à son histoire et à sa singularité gastronomique .
Le dernier en date, la disparition du salon de l’Auto, rendez-vous incontournable de l’industrie automobile et des lyonnais. L’équipe Collomb, dont on connaît l’opposition idéologique à la voiture, a-t-elle tout mis en œuvre pour faciliter l’organisation de l’événement avec GL Events ? Nous pouvons raisonnablement en douter.
Toutes ces occasions manquées sont autant de perte de dynamisme économique pour notre ville alors que dans le même temps, Gérard Collomb a délaissé les commerces de proximité au profit d’enseignes internationales franchisées et fait bâtir des nouveaux grands hôtels de luxe qu’il va bien falloir remplir un jour !