Non au 19 mars !

Communiqué de Charles Perrot, Gabriel de Peyrecave et Sophie Robert, Conseillers régionaux Front National de la Loire – 18 mars 2013

Pour la première fois en 50 ans – triste première – les communes de France sont officiellement “invitées” à commémorer le 19 mars 1962.

Le Front National de la Loire condamne sans réserve cette initiative qui condamne la communauté nationale, heurte les consciences et avive les blessures de milliers de familles de victimes : Français d’Algérie, Harkis et “Pieds-noirs”. Ainsi, les trois conseillers régionaux Front National, Charles Perrot, Gabriel de Peyrecave et Sophie Robert, refusent de s’associer à ces commémorations de la honte, et rappellent que de mars à juillet 1962, ce sont 150.000 français musulmans et leurs familles qui ont été massacrés, 10.000 européens assassinés et, pour nombre d’entre eux, enlevés et disparus à jamais.

Dès le 19 mars 1962, le FLN commença les tueries sauvages : visages lacérés où les yeux manquaient, nez et lèvres tranchés, gorges béantes, corps mutilés, alignement de femmes et d’enfants éventrés, la tête fracassée, le sexe tailladé ; c’était le lot journalier de la terreur… Malheur à ceux qui refusaient d’obéir au FLN ! Un sadisme et une cruauté sans pareil à l’égard de ceux qui aimaient la France…

Erigée en fête nationale par le FLN algérien, cette date sonne comme une provocation. Après les déclarations injurieuses et humiliantes de notre président François Hollande à Alger le 20 décembre dernier (“La France est responsable d’une colonisation injuste et brutale, elle est responsable des massacres d’innocents algériens à Sétif, Guelma, ou Kénitra.”), nous voudrions rappeler qu’en 1990, Aït Ahmed, l’un des chefs historiques du FLN, répondait au Figaro Magazine : “Avant ? Vous voulez dire du temps de la colonisation ? Du temps de la France ? Mais c’était le paradis ! Des fleurs, des fruits, des légumes partout, des restaurants. Maintenant, nous manquons de tout : de crèches, d’écoles, d’hôpitaux, de dispensaires, mais le parti et la police ont des immeubles neufs… la plus grande misère ici est intellectuelle !”

Et il concluait ses propos par cette repentance (justifiée celle-ci) : “Hélas ! Je reconnais que nous avons commis des erreurs inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre, au même titre que la Turquie envers les Arméniens !”

Alors aujourd’hui, où il est de bon ton de se réclamer du général De Gaulle, nous au Front National, ne pouvons oublier tous les malheurs dont ses mensonges et trahisons furent la cause, s’agissant de l’Algérie, et refusons de nous associer à cette commémoration du 19 mars, évocatrice d’un des plus grands drames de notre Histoire : notre drapeau, ce jour-là, devrait être en berne.

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