Intervention de Joël Cheval – 28 mars 2013
Rapport n° 13.09.193
Ce jeudi 28 mars 2013, notre élu Joël Cheval est intervenu en Assemblée plénière pour dénoncer le dogme très coûteux selon lequel l’homme serait responsable du réchauffement climatique :
Je trouve assez édifiants les superlatifs employés pour nous présenter ce plan climat : un tir d’artillerie véritablement nourri à la fois de M. LECLAIR et de M. BLANC-BRUDE pour le CESER, comme si, finalement, ce plan climat n’allait pas de soi ; un superlatif alarmiste de M. LECLAIR. Je ne conteste pas sa conviction dans le réchauffement climatique, c’est son droit et il est tout à fait honnête là-dessus, mais j’ai quand même entendu parler de bombe climatique, j’ai entendu culpabiliser le public qui presse la planète terre et, d’un autre côté, de façon paradoxale, des superlatifs avec beaucoup de louanges du CESER sur la construction, sur l’efficience de ce plan climat.
Je crois que, bien que le plan climat soit sympathique, médiatique, consensuel, très porteur politiquement, nous sommes en droit de nous poser la question de savoir à quoi sert le plan climat, à quoi sert le budget climat qui va avec.
Tout d’abord parce que ce plan climat, et cela a été rappelé par M. LECLAIR, part d’un postulat selon lequel l’activité humaine serait responsable du réchauffement climatique. C’est bien connu, oui, mais c’est très contesté et de plus en plus par des milliers de chercheurs et de climatologues de renom. Je note d’ailleurs qu’il y a un certain frémissement, un certain glissement sémantique puisqu’on nous parlait de réchauffement climatique et, aujourd’hui, on est beaucoup moins à l’aise, on a changé de terminologie, on nous parle plutôt de changement climatique. C’est vrai qu’avec les hivers répétés et rigoureux que nous traversons, on s’adapte un peu.
Ce postulat vient du GIEC, un groupement de scientifiques qui sont d’ailleurs non nécessairement des climatologues mais dont la proximité avec les politiques est avérée. Voici déjà quelques années, un scandale a éclaté, le fameux scandale de la crosse de hockey qui, bien sûr, est une falsification de la courbe des températures et cela a été démontré.
La courbe des températures, selon le GIEC et ses publications, depuis l’an 1000, tendait à démontrer dans ce qui était affirmé qu’il y avait effectivement eu une brusque élévation des températures ces 140 dernières années et singulièrement ces 50 dernières années sous l’influence de l’activité industrielle, de l’activité humaine.
Eh bien, c’est un faux. Il a été démontré que cette courbe a été complètement bidonnée. Il n’a pas été tenu compte mais effacée d’un trait de plume la période de 900 à 1300 appelée par les spécialistes l’optimum médiéval où il a fait très chaud, il a été effacé également la période de 1550 à 1850, trois siècles, appelée le petit âge glaciaire. Il y a eu des variations de températures et tout ceci a été maquillé. On peut se poser la question du pourquoi et nombre de climatologues, paléontologues, océanographes, glaciologues, météorologues, plus de 400, ont fait part de ces critiques mais il y a une omerta médiatique et politique stupéfiante de l’ensemble de ces opposants.
On peut citer d’éminents spécialistes : Bill GRAY, expert numéro un mondial des ouragans qui dit que le réchauffement est un canular. On peut se poser des questions, il n’y a pas un consensus sur cette histoire. Les Canadiens, des chercheurs indépendants tels que Mc INTYRE ou Mc KITRICK qui également se sont élevés contre ces supercheries.
Lord Nigel LAWSON dit qu’il n’y a pas de preuve sur l’influence des gaz à effet de serre dont on sait qu’ils sont essentiellement constitués à 95 % par la vapeur d’eau. Richard LINDZEN a démissionné avec fracas du GIEC dénonçant la collusion du GIEC avec le monde politique, et a souligné l’ajustement systématique des données climatiques pour servir les thèses du développement durable à l’échelle planétaire du monde politique qui essaie de se refaire la cerise.
Ecartées, falsifiées les études qui pouvaient contredire et qui contredisent effectivement cette thèse du changement climatique. Christopher LANDSEA a claqué la porte du GIEC. On lui a fait dire rigoureusement l’inverse de ce que démontraient ses études. Éminent spécialiste des cyclones, il avait dit qu’il n’y avait une élévation ni de la fréquence ni de l’intensité des cyclones ces dernières décennies. Qu’à cela ne tienne, le GIEC a dit rigoureusement l’inverse.
On pourrait dire qu’il y a également tout un tas de données, on ne sait rien sur le sujet de la création de l’atmosphère. L’activité solaire, le rôle des nuages n’est pas pris en compte dans les modèles informatiques d’analyse climatique et, pourtant, des chercheurs de renom ont démontré qu’il existait une corrélation entre la faible activité solaire et les températures froides, la forte activité solaire et les températures chaudes.
Tous ces modèles ne prennent pas en compte la complexité de la création de l’atmosphère.
S’agissant du CO2, la paléoclimatologie prouve de façon incontestable que l’augmentation du CO2 suit l’augmentation des températures d’environ 800 ans et non l’inverse. Cela veut dire que le CO2 ne peut pas être responsable de l’élévation des températures, il ne peut en être qu’éventuellement la conséquence puisque le CO2 vient après l’élévation des températures lorsqu’on analyse cette fameuse période de 1000 ans.
Que dire des truismes que l’on entend ici sur les objectifs de limitation du CO2 lorsqu’on sait que c’est la Chine qui produit 25 % du CO2 mondial, la France n’en produisant que 1% ?
D’autres vidéos de nos élus sont disponibles dans la rubrique “Vidéos” de ce site.
(Pour aller plus loin dans la problématique du réchauffement climatique, nous vous recommandons le livre suivant : Christian GERONDEAU, Écologie, la fin, éditions Toucan, 2012.)