Par Marie Favre – 31 janvier 2013
Nous demandons la suppression de cette ligne politique car nous nous posons toujours la question de savoir de quelles inégalités sont victimes les femmes aujourd’hui, inégalités auxquelles la Région pourrait remédier ?
Notre Constitution assure aux femmes les mêmes droits qu’à tous les autres citoyens. Les jeunes filles et les jeunes garçons ont un même accès à l’enseignement, au choix de leurs études. Elles peuvent choisir en toute liberté leur métier.
Si dans certaines entreprises, l’égalité salariale n’est pas encore acquise, la Région n’a pas les moyens d’intervenir dans ce sens, auprès des dirigeants, même au travers d’associations subventionnées. Elle n’a pas non plus la possibilité de venir en aide à ces femmes invisibles, soumises, qui ne peuvent que se taire et subir. La fameuse « loi cadre » promise par François Hollande pour lutter contre les violences faites aux femmes va-t-elle les émanciper ? La Région n’a aucun pouvoir.
Vouloir prouver que les fonctions des sexes doivent être absolument identiques, complètement interchangeables est absurde. Vouloir que les tout petits garçons jouent à la poupée ou la dînette, et les fillettes avec des camions ou des garages nous semble tout aussi ridicule. Est-ce à la Région d’intervenir si un match de foot féminin attire moins de spectateurs qu’un match de l’ETG ?
Depuis trop longtemps vous brandissez l’étendard des quotas, de la parité, de l’égalité.
Allez-vous prochainement mettre des quotas de jeunes hommes en secrétariat et des jeunes filles conductrices de poids lourds ?
Aujourd’hui, vos dérives égalitaires veulent transformer notre société, pour satisfaire un petit nombre dont le mode de vie qu’ils ont choisi relève de la liberté personnelle, même si ce choix exclut de la transmission de la vie.
Avec le mariage pour tous, la PMA, la GPA, ou même l’adoption par des couples de même sexe, vous voulez changer l’ordre naturel des choses. Je suis surprise d’ailleurs que nos collègues écologistes ne s’opposent pas avec la plus grande fermeté à ce projet contre nature. En général, les violences faites à la nature se paient très cher.
Pour revenir aux jouets, j’imagine que les féministes, ainsi que tous ceux qui luttent contre les discriminations seront outrés de découvrir que dans la boîte 3206 contenant la buanderie de la maison Playmobil, un seul personnage est fourni : une femme sur les mains de laquelle viennent se clipser un petit fer à repasser, un apirateur et des pinces à linges.
Nous, au Front National, ce sont les propos de Pierre Bergé (bailleur de fonds de SOS RACISME) qui se dit favorables à toutes les libertés et pense que, entre « louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine il n’y a pas de différence »… ?
Je vous remercie