Intervention d’Alexandre Gabriac – 1er juillet 2011
…sur le rapport du “Front de Gauche” concernant le soutien de la Région aux sans-papiers.
Monsieur le président, mes chers collègues,
Vous nous demandez aujourd’hui de nous prononcer sur un rapport réclamant le soutien de la Région Rhône-Alpes aux jeunes sans papiers.
Je vais peut-être vous surprendre, mais je trouve ce rapport assez incomplet.
En effet, que vous encouragiez l’installation illégale d’étrangers sur notre sol, cela ne me surprends plus. Cela dit, pour compléter votre rapport, je pense que vous avez malencontreusement omis de préciser ces quelques points :
– La régularisation des sans-papiers mineurs a pour but de peser également sur la régularisation de leurs parents.
– Alors que plus d’un tiers des français ne peuvent pas se soigner correctement, les clandestins (qui ont violé la loi en entrant illégalement sur notre sol) sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale.
– Pour obtenir le vote de l’UMP, vous devriez leur rappeler que l’installation de travailleurs clandestins esttrès profitable au patronat, puisque permettant de faire pression (à la baisse bien sûr) sur les salaires des travailleurs Français et donc de créer une concurrence déloyale dans les métiers peu qualifiés.
– Votre citation de la Déclaration des droits de l’homme contient je cite : « […] amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux […] Il existerait donc des différences ?
Chers camarades, ce rapport démontre s’il en était besoin le choix clair fait par le Front de Gauche : l’abandon des Français en détresse sociale au profitde « l’armée de réserve du capitalisme » : les clandestins.
Commencez par défendre les droits des jeunes Français, en leur permettant d’aller étudier en sécurité !
Commencez par défendre les droits des jeunes Français, en leur permettant également d’aller étudier convenablement, en relevant les exigences de l’école, dans tous les domaines : la discipline, les savoirs et les valeurs.
Platon a écrit : « Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie. »
Et c’est sous couvert de grands discours, de citations des droits de l’homme, de la charte des droits fondamentaux de Lisbonne, de la convention internationale des droits de l’enfant que vous souhaitez nous imposer cette tyrannie.
Convention Internationale des droits de l’enfant qui stipule je cite que : « l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale » et c’est dans cette optique, que nous voterons bien évidemment contre ce rapport.
Je vous remercie.