Intervention d’Alexandre Gabriac – 21 octobre 2010
Rapport 10.01.635
Monsieur le président, mes chers collègues,
Vous nous demandez de voter aujourd’hui sur les dotations de fonctionnement des lycées publics pour 2011.
Avant de vous donner notre vote, je voudrai d’abord mettre en évidence les actualités de ces derniers jours, qui concernent directement la jeunesse lycéenne. Il est inutile de chauffer les lycées si les lycéens sont dehors.
En effet, depuis lundi, de nombreuses villes sont mises à feu et à sac par des casseurs de tous bords, généralement des bandes constituées sur la base d’affinités ethniques. Lyon n’y a pas échappé. De nombreux magasins ont été pillés et saccagés, des voitures dégradées, des passants du centre-ville agressés et molestés.
Je profite que la parole me soit donnée sur les lycées pour faire une mise au point :
Le Front national soutient le mouvement social et les travailleurs français qui défendent leurs droits, un acquis social qui leur est cher et dont la perte annoncée est imputable à la classe politique, soumise au dogme de la rigueur et du mondialisme.
Nous tenons cependant à condamner fermement la présence de jeunes lycéens fanfarons en quête de jouissance et d’oisiveté, qui se saisissent de l’occasion pour troubler l’ordre public et ne pas accomplir leur devoir d’écolier français, dont le seul corollaire est l’obligation d’assiduité.
Qui est responsable de la situation actuelle ? Les racailles en jogging déferlant des cités ou les racailles en costard cravate déferlant des beaux quartiers ? Les uns brûlent peut-être les voitures mais les autres leur ont permis de le faire en leur donnant l’immunité judiciaire.
Je vous remercie de m’avoir laissé m’exprimer sur ce sujet qui je le crois, est au moins aussi important pour l’éducation et l’avenir de notre jeunesse que les dotations en fluides et énergies.
Pour ce qui est de ce rapport, nous voterons pour, en espérant que la gestion du chauffage des lycées ne dépendra pas du dogme écologiste, qui tend à supprimer chaque année un peu plus d’utilisation énergétique sans tenir compte des besoins réels sur le terrain, je vous prendrai l’exemple du lycée de Nantua, qui ces dernières années se demandait s’il devait fermer ses portes en hiver, puisqu’il n’avait pas de quoi maintenir ses élèves au chaud.
Merci de votre attention.