Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Les charlatans de Molière se penchent à nouveau, non pas sur nos économies malades qu’ils consentent à la rigueur à anesthésier par des artifices, mais sur le système financier international en déliquescence et qui leur soucie bien davantage.
Pendant que ces messieurs se concertent doctement sur fond de marasme, de déficits, et de dettes en Europe, le chômage poursuit chez nous sa progression: le cap des 4 millions de chômeurs vient officiellement d’être atteint (toutes catégories confondues) le mois dernier, contrairement aux fausses allégations dont Sarkozy nous avait gratifié encore en début d’année. Les Français ne sont pas dupes de la situation. Un récent sondage montre que seulement 8% d’entre eux considèrent que l’économie se porte bien, contre 85% des Indiens interrogés et 78% des Chinois !
Les dirigeants réunis à Toronto tournent sciemment le dos aux seuls remèdes envisageables. Ce qu’il faut, c’est mettre un terme à la financiarisation de l’économie mondiale par le retour à un protectionnisme raisonné et équilibré. C’est aussi permettre à notre continent et à notre pays de renouer avec l’investissement industriel, générateur d’emplois et de richesses.