Par Bruno Gollnisch
La campagne actuelle de collecte de dons de la Cimade pose la question : « Y a-t-il vraiment des étrangers sur cette terre ? », y apporte une réponse négative, et en déduit un droit de tout un chacun à être accueilli en France.
Cette association, née pour accueillir les Français qui fuyaient les armées allemandes, veut donc ici nier l’idée même de Patrie, de nationalité, de souveraineté des États.
Certes, de nos jours encore, des populations sont déplacées ou massacrées. Certes, des pays érigent des murs pour se protéger des conséquences de leur politique, ou pour ne sélectionner que les plus aptes physiquement à alimenter leur marché aux esclaves.
Mais il serait juste de reconnaître que nombre d’étrangers qui veulent se faire accepter chez nous sont attirés par les très nombreuses prestations qui constituent de véritables appels à l’immigration. Il n’y a pas que des « déracinés à la recherche d’un peu d’humanité » ; il y a aussi des chasseurs de primes.
Si pour la Cimade « il n’y a plus d’étrangers sur cette Terre », de plus en plus de Français se sentent, eux, étrangers dans leur propre pays, au point que chaque élection permet de suivre l’abandon de territoires par les « souchiens », comme certains les appellent, et leur repli vers des zones où ils ont moins le sentiment de vivre en territoire occupé !
La vérité qui devrait alerter la Cimade, c’est que burqa et polygamie ne sont que l’une des conséquences de la collaboration des responsables politiques et des associations « humanitaires » pour dissoudre la nation française.