Les CNP (Cinéma National Populaire) ont été créés dès l’origine pour diffuser du “cinéma d’auteur” en région lyonnaise. Comprendre : aider les copains de gauche et les films confidentiels à trouver un public.
Mais voilà 11 ans, Roger Planchon refusait de mener une vraie politique populaire en vendant les CNP à leur personnel. Au lieu de cela, il a préféré, en vrai patron capitaliste, vendre à Galeshka Moravioff.
Comme tous ces “cultureux” de gauche, celui-ci se met maintenant au chantage, en menaçant de fermer de nouvelles salles, après avoir déjà fermé le Grolée cet été.
Le plus surprenant est la montée au créneau des élus de gauche, qui, pour une fois, feignent de s’insurger de cette méthode. Ils n’en ont jamais fait autant, par exemple, pour Rhône-Alpes Cinéma, où seul le Front National s’est opposé à des financements manifestement abusifs !
Voudraient-ils, cette fois-ci, jouer un couplet moralisateur, en se posant en défenseurs des deniers publics à quelques mois des élections régionales ?