Prise de parole de Bruno Gollnisch – 9 juillet 2009
Au sujet d’un vœux présenté par Mme Combet (LCR) concernant le rapport n° 09.15.454
Contrairement à vous, je pense que ce vœu est parfaitement recevable. Par définition, un vœu n’a pas de caractère obligatoire. Au Parlement européen nous votons des résolutions adressées à des Etats étrangers, y compris extra européens, qui ne sont absolument pas dans notre juridiction.
Un vœu est un souhait qu’exprime notre Assemblée et par définition, c’est un vœu que l’on exprime auprès d’autres que nous-mêmes, puisque l’on nous dit souvent que notre Assemblée ne peut pas s’adresser de vœu à elle-même. Si elle ne peut adresser de vœu ni à elle-même ni aux autres, alors on ne voit pas très bien à qui elle peut les adresser.
Je crois que le vœu de Mme Combet est recevable et assez légitime.
Je me réjouis de voir qu’elle rejoint les propositions formulées depuis 25 ans par le Front national en faveur du référendum local et notamment d’initiative populaire. Voilà une décision qui, comme on le dit aujourd’hui dans le jargon dominant, fait sens au titre de la démocratie prétendue participative. Faisons participer les citoyens.
Le seul sous-amendement que je serais tenté de proposer, si Mme Combet le voulait bien, c’est qu’il n’y ait pas que la commune d’Annecy. Le vœu devrait être étendu soit à tout le département, soit au moins à toute la vallée, soit au strict minimum à toutes les communes concernées par ce projet. Je pense que ce serait une façon tout à fait décente et honorable de trancher la question.
Après tout, la participation aux Jeux Olympiques comporte des charges financières, des inconvénients, des nuisances mais aussi des aspects positifs et sur le plan moral et sur le plan économique. Quel est le bilan que font les citoyens les plus directement concernés de ces coûts et de ces avantages ? Je crois qu’il serait très intéressant de leur poser la question.
(Vote contre des groupes Centre, Modem, UMP, PS, PRG, abstention du PC”F”, réd.)