Par Dominique Martin – 5 juin 2009
Depuis plus de 30 ans, nous demandons sous vos huées, la protection de nos entreprises, de nos emplois et de nos travailleurs par l’application de la préférence nationale.
Récemment encore, M. Bayon n’a rien trouvé à répondre d’autre que des invectives à notre collègue M. Hugues Petit, qui vous mettait sous le nez vos produits dits équitables, qui ignorent délibérément les entreprises, productions et savoir-faire rhônalpins.
Vous vous êtes partagé le pouvoir avec vos clones de la droite molle, tous d’accord sur le mondialisme, la destruction des frontières, des protections et des particularités nationales.
À de rares exceptions près, vous votez d’ailleurs ici toujours tous ensemble tous les dossiers.
Pourtant, nous constatons aujourd’hui, avec joie, sans doute en raison de la crise économique sans précédent qui nous frappe, évidente conséquence de la mondialisation, que vous découvrez enfin les vertus du local.
Ainsi, la semaine dernière, un élu de votre majorité défendait avec la dernière énergie la préférence régionale. Il parlait certes pudiquement de relocalisation des emplois et de prise en compte de l’origine rhônalpine des produits. Cela sonne mieux aux oreilles de ceux qui ont peur des mots. Cet élu fut, à notre grande satisfaction, approuvé par tous les élus de votre majorité. Tous rejoignaient ainsi les propositions du Front National.
Alors, Monsieur le Président, ma question est simple. : Êtes-vous, comme les élus de votre majorité, pour l’application de la préférence régionale ?
Et pour cela, en conformité avec vos déclarations sur la relance économique dans notre région, vous engagez-vous à n’aider que les entreprises participant directement à la richesse régionale et au maintien des emplois régionaux ?
Donnerez-vous des instructions pour que le critère régional de l’entreprise, de la fabrication et des emplois, soit pris en compte prioritairement dans la sélection des fournisseurs de la Région à tous les niveaux ?