Intervention de Raymond Bailly – 4 juin 2009
Rapport n° 09.01.327
Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, chers collègues,
C’est dans un esprit de grande solidarité que le groupe Front National votera le rapport 09.01.327 concernant le gel des tarifs des services de restauration des EPLE, établissements publics locaux d’enseignement.
Ce projet, destiné au budget 2010, a pour but d’agir en faveur du pouvoir d’achat des ménages. Il ne peut donc pas laisser indifférent, notamment en cette période de crise majeure. Toutefois, le Front National souhaite vivement que le gel de ces prix n’affecte pas la qualité ou la quantité des repas. À ce titre, il demande que la surveillance soit à ce niveau renforcée.
Puisque nous sommes au cœur des problèmes de la restauration, permettez-moi d’ouvrir une parenthèse relative aux menus demandés ou exigés par les religions en présence. Depuis de nombreuses décennies, les établissements publics locaux d’enseignement, lycées, collèges, centres de formation, appliquaient dans leurs restaurants, pour la distribution des repas, les règles définies par la religion catholique. Cette dernière étant majoritaire dans le pays, les mesures qu’elle demandait étaient naturellement acceptées par l’ensemble des consommateurs.
Or, depuis quelques années, devant l’exigence des religions nouvelles apportées par l’immigration, ces mêmes établissements ont dû modifier leur façon d’agir et diversifier leurs menus, entraînant ipso facto un supplément de prix et l’imposition de préceptes qui s’ajoutent, même de façon minime, à ce que nous coûte l’immigration massive, pas seulement à titre de prix, immigration que nous sommes les seuls à dénoncer depuis 30 ans. De la même façon tenons-nous compte pour les élèves des préceptes de la religion encore majeure dans ce pays. La France, Fille aînée de l’Église, est chaque jour plus éloignée de ses valeurs judéo-chrétiennes et de plus en plus incapable de parler de transcendance, que ce soit aux musulmans, aux juifs et aux chrétiens. « Les gens qui oublient leurs racines ne peuvent être ni libres ni respectés », c’est une phrase de Joseph Ratzinger, Benoît XVI.
Je vous remercie de votre attention.