Prise de parole d’Hugues Petit – 26 mars 2009
Ce qui m’étonne, c’est qu’il y a une règle qui s’applique dans les assemblées, à savoir que l’on commence par discuter les amendements les plus éloignés du texte. Or le nôtre était objectivement le plus éloigné puisque nous n’avions apporté aucune restriction aux établissements privés, à la différence de mes collègues qui viennent de s’exprimer ; ces derniers limitent leur demande aux établissements privés sous contrat d’association.
Nous estimons qu’il n’y a pas de discrimination à opérer ni entre les parents dont les enfants sont scolarisés dans le public, ni entre les parents dont les enfants sont scolarisés dans le privé, quel que soit le privé.
Je suis toujours un peu étonné de la manière dont sont placés les amendements, nous les remettons au service des Assemblées, il semble qu’il y ait ensuite des organisations préférentielles. Il aurait été normal que notre amendement soit discuté en premier.
Sur le fond, qui est toutefois le plus important, je prends acte de l’avancée réalisée, simplement nous souhaiterions sous-amender votre demande, encore qu’elle est un peu ambiguë, vous parlez des lycées privés en général sans préciser “lycées privés sous contrat d’association.” Nous souhaiterions que la disposition vaille pour tous les lycées quels qu’ils soient.
Je souhaiterais que vous mettiez aux voix notre sous-amendement demandant à supprimer, comme c’était du reste la rédaction initiale, l’expression : “sous contrat d’association“.
Nous avons présenté cet amendement, nous savions bien ce que vous alliez voter, mais nous aimerions tout de même que les choses soient claires. Qui a voté contre ? Qui s’est abstenu ? Un certain nombre de personnes ici s’attendent à être défendues par les gens de l’UMP ou du Centre alors qu’elles scolarisent leurs enfants dans le privé hors contrat, il faut qu’elles sachent qu’elles ne sont jamais défendues ni par l’UMP, ni par le Centre. Nous seuls les défendons.
(Se sont prononcés contre : les groupes MoDem, Centre, PSEA, PGA, Verts, PRG, PC et UMP, réd.))