La recherche de la VERITE prévaut sur les législations, les jurisprudences, les condamnations.

Que peut votre Cour dans ce contexte ?

Ordonner la poursuite de l’instruction ?

J’y serais avez favorable. Mais ce n’est pas à moi d’en décider !  Et quelle serait l’incidence d’un nouveau non-lieu constatant mon innocence compte-tenu des procédures intervenues ?

Poursuivre l’instruction, me renvoyer devant un tribunal qui pourquoi pas me condamnerait de nouveau à raison des mêmes faits, en violation du principe « non bis in idem » l’un des mieux établis de notre droit ? Ce ne serait pas le premier principe fondamental garant des libertés que l’on méconnaitrait dans cette affaire.

Je m’en remets donc, Monsieur le Président, Mesdames les Conseillers, à la sagesse de votre Cour.

En conclusion, et bien que ce ne soit pas tout-à-fait l’objet du débat aujourd’hui, permettez-moi d’exprimer un regret.

Lorsque j’ai répondu aux questions des journalistes, dans une conférence de presse  dont ce n’était pas l’objet initial, j’étais peu au fait des réalités de l’Histoire contemporaine dont j’avais d’ailleurs dit que je n’étais pas un spécialiste.

Par la force des choses, je m’y suis plongé. Et mon seul regret et de n’avoir pas été plus précis, plus incisif, et plus catégorique.

Comme le savent aujourd’hui des milliers d’intellectuels, d’historiens, de juristes, d’universitaires, ou simplement de citoyens qui ont vécu cette époque et parfois ces terribles épreuves, l’histoire “officielle” -mais toujours changeante- est au mieux truffée d’approximations effarantes, au pire de mensonges évidents.

Dire cela cependant, ce n’est pas manifester quelque sympathie que ce soit envers les totalitarismes qui ont ensanglanté notre époque, et notamment pas envers le national-socialime. C’est constater que les auteurs de génocides, tel le génocide ukrainien solennellement reconnu hier par le Parlement Européen à Strasbourg siégeaient parmi les vainqueurs  qui ont écrit cette histoire « officielle ».

C’est en conséquence réclamer le libre-examen. C’est souscrire à une exigence qui transcende et transcendera toujours les législations, les jurisprudences et les condamnations : la recherche de la Vérité.

Je vous remercie.

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