Intervention d’Olivier Wyssa – 25 septembre 2008
Rapport n° 08.14.623
Nous avons déjà eu l’occasion d’affirmer notre soutien au projet de coopération avec l’Arménie, notamment lors de la session plénière des 29 et 30 novembre 2007. Le but de mon propos n’est donc pas de rappeler combien nous nous réjouissons de pouvoir coopérer avec l’Arménie dont le peuple a tant souffert des persécutions religieuses des jeunes turcs qui voulaient à l’époque assurer l’unité de la Turquie en imposant l’islam et en faisant disparaître les autres religions dont la religion arménienne.
Les femmes arméniennes furent violées puis tuées ou converties de force à l’islam.
En revanche, et nous l’avons fait en commission, nous nous permettons de protester vigoureusement contre la procédure qui a été suivie par l’Exécutif dans ce dossier. Je me permets donc de rappeler quelques faits saillants de ce dossier qui sont quelque peu différents de ceux qu’exposait tout à l’heure M. Bayon.
En mai-juin 2006, un courrier était adressé aux présidents de groupe leur demandant de désigner des représentants pour participer à un groupe de travail Arménie. Le 4 juillet 2006 à 11 h eures 38, notre groupe répondait en désignant M. Perrot et moi-même pour participer à ce groupe de travail.
Depuis, plus rien, silence radio, en tout cas jusqu’à la semaine dernière où nous apprenions que ce groupe fantôme s’était réuni à plusieurs reprises semble-t-il, mais sans que les deux conseillers Front National aient été convoqués.
C’est sans doute une illustration de la fameuse démocratie participative dont vous êtes si fiers.
De surcroît, si l’on utilise la liaison Nomade et que l’on cherche sur le quid des élus, on constate que ce groupe de travail n’existe pas formellement, il n’a pas été constitué. Qu’en est-il exactement ? Nous avons vainement demandé réponse à ces questions mais aucune ne nous a été donnée. Je me réjouis d’avance d’entendre vos explications à ce sujet mais, d’ores et déjà, je peux vous dire qu’il ne nous sera pas possible de participer au vote de ce rapport.
Je vous remercie.